Nicolas-Jean-Baptiste-Gaston GUIBOURT (1790-1867)
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Nicolas Guibourt est né à Paris le 2 juillet 1790. Après avoir fait trois années d’apprentissage dans l’officine de Boudet, il entra comme élève à la Pharmacie Centrale (1810), où il devint aide de laboratoire (1815), puis chef des magasins (1816, et où il fit aux étudiants un cours de matière médicale. C’est cette même année 1816 où il fut reçu pharmacien (6 avril). Il s’établit ensuite rue Richelieu, puis rue Feydeau, n°22, dans un local situé, dit Buignet, au fond d’une cour et garda son officine jusqu’en 1844. C’est à lui que l’on doit une formule de boules d’acier vulnéraires nommées boules de Mars, boules de NANCY et qui décrit une décoction d’espèces vulnéraires comprenant 21 plantes, qui sera à la Pharmacopée Française dans ses éditions de 1837 et 1866. C’est également lui qui édita avec N.-E. Henry un ouvrage intitulé « Pharmacie théorique et pratique » recouvrant la pharmacie chimique et la pharmacie galénique, avec trois éditions de 1828 à 1841. Il fut l’auteur d’une Histoire naturelle des drogues simples longtemps considéré comme un ouvrage de référence avec six éditions jusqu’en 1876. Nommé le 7 octobre 1832, professeur d’histoire naturelle à l’Ecole de Pharmacie de Paris, en remplacement de Pelletier, il resta en fonction jusqu’à sa retraite qu’il prit en 1866. il avait été secrétaire agent comptable de l’Ecole de 1844 à 1865. Nommé membre adjoint résidant de l’Académie de médecine le 4 février 1824, Guibourt passa titulaire en 1835. Elu membre de la Société de Pharmacie de Paris le 15 juin 1818, il en fut le secrétaire annuel en 1827 et le président en 1841 et 1867. Il fut membre du Comité de rédaction du journal de Pharmacie et de Chimie de 1846 à 1867. Il est mort à Paris le 22 août 1867. Un portrait de Guibourt se trouve dans la salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris (voir plus haut). |
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Voici la liste de ses publications réalisées par la bibbliothèque Paris-Descartes | ||
Référence : Journal de Pharmacie et de Chimie, Tables 1895-1909. Doin et fils, éditeurs, Paris, 1913, p 67-68 |