Le professeur Henri Cordebard (1891-1977)
Le professeur Henri Cordebard est l’inventeur à Nancy de la méthode de dosage qui porte son nom, et qui s’appelle aussi « chromométrie », puisqu’elle s’effectue au moyen des sels de chrome. Elle consiste en une oxydation chromique du composé à doser, la consommation du sel de chrome ajouté en quantité connue et exédentaire étant directement proportionnelle à la quantité de ce composé. La méthode a été adaptée à la détermination quantitative de l’alcool éthylique dans le sang, dont elle a constitué la methode officielle de dosage. C’est également sur elle que repose le fonctionnement des appareils colorimétriques de détermination de l’alcoolémie par analyse de l’alcool présent dans les gaz d’expiration pulmonaire.
Les premières années et les études de pharmacie interrompues par la guerre
Henri Cordebard naît à Gondrecourt-le-Château, dans le département de la Meuse, le 10 novembre 1891. Son père René-Xavier y est percepteur, sa mère Alexandrine Maitrehanche n’a pas d’activité professionnelle comme cela est alors classique, et la famille est apparentée au professeur Guibourt, ce qui est considéré comme ayant été l’une des raisons du choix de la profession de pharmacien pour Henri. La famille comporte trois frères. Il effectue ses études secondaires à Bar-le-Duc, chef-lieu du département, et il y subit avec succès les épreuves du baccalauréat, d’abord dans la série « latin-sciences » en 1908, puis en « philosophie » l’année suivante. A Bar-le-Duc ou à Nancy, Henri reste très attaché à son terroir meusien.
Comme il opte pour l’ancien régime des études de pharmacie, il débute celles-ci par un long stage officinal, d’une durée de trois années. La première année est effectuée dans une pharmacie de Joinville, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Gondrecourt, en Haute-Marne. Selon le propre témoignage d’Henri dans ses mémoires (que j’ai pu lire grâce à l’amabilité de sa famille), le titulaire s’imagine qu’il sait déjà beaucoup de choses et qu’il est plus là pour faire du commerce que pour apprendre… Henri en conserve un mauvais souvenir. Le stage se poursuit à la pharmacie Fageot de Bar-le-Duc, dans d’excellentes conditions. Il est même prévu qu’il succédera au titulaire à l’issue de sa scolarité et qu’il épousera une jeune fille de la ville ! La Grande Guerre empêchera tout cela.. Henri succède à Henri Presson, originaire de Biencourt-sur-Orge, village situé à une douzaine de kilomètres au nord-est de Gondrecourt. Ils resteront amis, et se retrouveront à l’Ecole de pharmacie, à l’internat et au moment de la mobilisation.
Henri entre en première année à l’Ecole supérieure de pharmacie de Nancy en novembre 1912. Un an après, en novembre 1913, il obtient la médaille d’argent du prix de chimie des travaux pratiques de 1e année. Le 29 de ce mois, alors qu’il est maintenant élève de seconde année, il est nommé préparateur délégué (encore dit « suppléant ») au laboratoire de pharmacie (chimique) du chargé de cours Auguste Sartory, en remplacement de son ami Presson. L’année suivante, le 25 novembre 1914, bien qu’étant mobilisé, il reste préparateur délégué. Il s’est présenté au premier concours de l’internat en pharmacie des hôpitaux de Nancy le 8 décembre 1913. Trois postes étaient à pourvoir : deux de titulaires et un d’interne provisoire pour celui qui serait classé troisième. Henri est cet interne provisoire, et c’est à ce titre qu’après la disparition de ses collègues Presson et Duclerget, il deviendra le « premier interne en pharmacie des hospices civils de Nancy » et qu’il restera toujours très attaché à l’internat.
La Première Guerre mondiale
La mobilisation d’août 1914 trouve Henri en convalescence chez ses parents à Gondrecourt à la suite d’une maladie contractée pendant une herborisation dans le Reichsland, organisée par les chargés de cours Lavialle, Sartory et Hollande, qui avait débuté le 28 juin, le jour du double assassinat de Sarajevo ! N’ayant pas encore effectué son service militaire et compte tenu de son lieu de résidence, Henri Cordebard est mobilisé au camp de Châlons (Mourmelon aujourd’hui) pour servir dans une ambulance du 6e corps d’armée de Châlons (-sur-Marne). Il a une certaine chance d’être affecté dans le Service de santé plutôt que dans une arme et il y retrouve ses amis Frache et Presson. Désigné pour la fonction d’infirmier, il est très actif pendant la bataille des frontières. Cependant, l’enlisement du conflit conduit à une importante diminution de ses occupations, si bien qu’il écrit au médecin, chef supérieur du Service de santé du corps d’armée, arguant du fait qu’il a validé les cinq sixièmes du cursus des études de pharmacie, pour solliciter une affectation plus active et plus intéressante… Le 22 septembre 1915, il est affecté au groupe des brancardiers de la 67e division d’infanterie en qualité d’adjoint au responsable du laboratoire de toxicologie, le pharmacien aide-major Henry Pénau avec qui il va travailler et parcourir la Meuse et ses villages en vue d’effectuer des prélèvements pour analyse. Il effectue sur lui-même des expériences sur les toxiques de guerre et il en reste quelque peu anosmique. Il est nommé pharmacien auxiliaire (équivalent au grade d’adjudant) le 16 juillet 1916 et reçoit la croix de guerre le 29 septembre pour son activité sur le front de Verdun. Il est devenu « faisant fonction de médecin auxiliaire » à la suite de l’obligation pour le commandement de retirer des médecins du front pour les affecter dans des formations hospitalières. Il est lui-même retiré du front, sur lequel il est depuis août 1914, et envoyé à l’Institut Pasteur suivre une formation d’aide bactériologiste à l’issue de laquelle il est affecté aux hôpitaux de Saint-Nicolas-de-Port, à une douzaine de kilomètres au sud de Nancy, en juillet 1917, puis à celui d’Essey-les-Nancy, en janvier 1918.
Le ministre de l’Instruction publique ayant pris des mesures en vue de faciliter la reprise des études et le passage des examens par les étudiants mobilisés, il passe un examen devant le directeur de l’Ecole de Nancy, le professeur Bruntz, qui le recrute immédiatement en vue de s’occuper du laboratoire militaire de préparation de médicaments installé dans les locaux et dont il a la responsabilité. C’est dans cette fonction qu’Henri clôture ses activités militaires. Mis en congé illimité le 28 août 1919, il avait repris et terminé ses études, et il avait obtenu son diplôme de pharmacien de 1e classe le 12 juillet.
Bien que mobilisé et bien que n’appartenant pas au personnel permanent de l’Ecole, Henri Cordebard figure pendant toute la guerre sur la liste des enseignants, comme les professeurs, les chefs de travaux et les préparateurs « titulaires ». Sa fonction de préparateur délégué de pharmacie chimique est renouvelée chaque année, et, tant sa nomination au grade de pharmacien auxiliaire que sa citation sont mentionnées dans les comptes rendus de l’université. Cette appartenance à l’Ecole depuis 1913 facilite certainement son intégration en 1918.
Cordebard chef de travaux à la Faculté de Nancy
La fin du conflit conduit à d’importants changements dans le personnel de l’Ecole, et en particulier au départ, le 1er décembre 1919, à l’issue de plusieurs congés, de l’agrégé libre et chef de travaux de « chimie, toxicologie et analyse chimique » Fernand Girardet, l’un des créateurs du laboratoire d’enseignement de pharmacie industrielle. Le dossier d’Henri est riche de son prix de chimie, de son activité de préparateur, de sa participation à celle d’un laboratoire militaire de toxicologie et enfin de sa présence à l’Ecole au laboratoire de préparation des médicaments. Aussi le directeur Bruntz le recrute-t-il pour succéder à Girardet à la tête des travaux pratiques. Il commence à enseigner comme préparateur le 1er novembre 1918, et est nommé responsable des travaux pratiques le 28 novembre 1919. Ses premiers enseignements de travaux pratiques sont destinés à des étudiants mobilisés, des Américains et des Luxembourgeois.
Il est nommé officier d’Académie (aujourd’hui chevalier des Palmes académiques) dès 1920. Ce qui est plus important est qu’il prépare une thèse de doctorat d’université. Celle-ci est consacrée aux dosages réalisés par oxydation chromique : c’est le début de la chromométrie encore appelée « cordebarimétrie ». La thèse est soutenue le 19 janvier 1922 sous le titre « Vérification de la pureté et titrage des composés organiques complètement oxydés par le mélange chromique ». Le jury est constitué des professeurs Favrel, Douris et Pastureau. Le travail obtient la médaille d’argent des prix de thèses. L’année suivante, Cordebard débute une carrière hospitalière qui durera presque quatre décennies et qui s’effectue d’abord à la Maison départementale de secours qui abrite aussi la maternité, puis à la Maternité régionale, un établissement tout neuf situé à environ un kilomètre de la Maison et qui a été réalisé par le département en raison du refus des Hospices de s’en occuper ! Ainsi s’explique cette double fonction qui en réalité n’en constitue qu’une. Il est nommé chef de travaux titulaire de 2e classe le 1er novembre 1924. Entre-temps, il a reçu le grade de pharmacien aide-major de 2e classe de réserve (sous-lieutenant) en juillet 1922. Il est promu à la 1e classe en juillet 1926, et il sera à nouveau promu, cette fois au grade de pharmacien capitaine, les appellations ayant changé, en décembre 1938.
Le 10 février 1927, Henri est chargé d’un cours complémentaire d’analyse chimique. Le titulaire de la chaire est le professeur Roger Douris, qui est également toxicologue. Et, le 12 juillet, il est promu officier de l’Instruction publique (aujourd’hui officier des Palmes académiques). En 1932, il est promu à la 1e classe des chefs de travaux, et, en 1934, il entre dans le corps d’inspection des pharmacies, des dépôts de médicaments et d’eaux minérales, ce qui, jusqu’à la loi de 1941, est une activité normale pour les professeurs, les agrégés et les chefs de travaux des écoles et facultés. Ils reçoivent chacun du préfet, sous couvert du directeur ou du doyen, une mission d’inspection, généralement pour un arrondissement, pas seulement d’ailleurs dans le département où se situe l’établissement, mais aussi dans la zone qu’il couvre, ici un morceau de la Haute-Marne, la Meuse et les Vosges. Cordebard a la charge d’un arrondissement vosgien.
Le 5 août 1938, Henri est nommé chevalier de la Légion d’honneur au titre du ministère de la Santé publique, et sa décoration lui est remise le 27 octobre au cours d’une cérémonie dans les grands salons Walter, place Carnot, près de la faculté. Le 25 août 1939, il est mobilisé à la pharmacie de la région militaire. Démobilisé le 22 juillet 1940, il réintègre la faculté au cours de l’été, grâce à un ordre de mission et à un laissez-passer, dans un pays soumis à une occupation qui va durer. La Lorraine étant en zone « réservée » ou « interdite », beaucoup de personnels ne peuvent rejoindre leur affectation civile, cependant que, pour d’autres motifs, certains sont destitués et doivent se cacher. C’est le cas pour le professeur Douris, le supérieur de Cordebard, qui ne peut rejoindre Nancy et qui est ensuite démis de sa chaire. Cordebard le remplace alors et il est même question en juillet 1944 qu’il prenne sa succession. A ce moment, la chefferie de travaux pratiques s’intitule « chimie et analyse chimique ».
La période de l’Occupation, la thèse et la charge d’une chaire
A ce moment de sa carrière universitaire, entamée vingt ans plus tôt, Cordebard, qui a eu d’importantes charges d’enseignement et qui est aussi pharmacien hospitalier et inspecteur des pharmacies, n’est toujours que docteur de l’université, ce qui n’est pas suffisant pour être chargé de cours magistral, ni pour devenir maître de conférences ou professeur. Comme il n’a passé aucun certificat d’études supérieures à la Faculté des sciences, il lui a fallu obtenir l’équivalence de la licence selon les modalités prévues par les textes de juillet 1878 relatifs au diplôme supérieur de pharmacien de 1e classe. Il convient maintenant qu’il soutienne la thèse correspondante pendant qu’il en est encore temps. En effet, ce diplôme ne manquera pas d’être supprimé puisqu’un doctorat d’Etat en pharmacie a été créé en 1939.
Il s’est présenté avec succès à ces examens en juillet 1928, mais ses nombreuses activités et la forte charge de travaux pratiques, dont il se plaint depuis longtemps, l’ont empêché de terminer son travail. Il soutient donc enfin sa thèse de diplôme supérieur à la Faculté le lundi 29 décembre 1941, dans la section des sciences physico-chimiques, sous la présidence du doyen Seyot, ce qui lui permet d’être nommé le 1er janvier 1942 « chargé du service de la chaire d’analyse chimique et toxicologie ». En effet, le professeur Douris, frappé par les lois du gouvernement de Vichy, a été démis de ses fonctions. Cordebard cesse à ce moment ses fonctions d’inspecteur des pharmacies. Le 9 mars 1944, sans doute pour disposer de plus de temps, il résilie aussi ses fonctions à la Maternité régionale. En septembre, il demande son inscription sur la liste d’aptitude à l’enseignement supérieur, et, le 1er novembre, il est chargé du cours de chimie minérale. Ces deux fonctions, chargé du cours magistral et chargé de cours complémentaire, durent jusqu’à la fin du conflit et la réintégration du professeur Douris, qui reprend l’enseignement de la toxicologie.
L’après-guerre
Henri Cordebard retrouve en 1946 sa fonction de chef de travaux tout en conservant une charge de cours d’analyse chimique. Une maîtrise de conférences de sciences physiques est créée à la Faculté pour la rentrée 1946, et Henri Cordebard est nommé maître de conférences à compter du 1er octobre par un arrêté du 19 septembre. C’est à l’époque un grade de rang magistral dont l’intitulé est « sciences physiques » ou « naturelles » ou « pharmaceutiques », et qui ne correspond jamais à un intitulé de chaire.
Selon la « légende », il ne veut pas quitter la Faculté de la rue de la Ravinelle et rejoindre les nouveaux bâtiments, tout neufs, de la rue de la Prairie, future rue Albert-Lebrun, et, pour y échapper, il demande sa mise à la retraite. Celle-ci est prononcée par un arrêté du 14 février 1950. Le doyen propose que, compte tenu de son ancienneté et des services qu’il a rendus depuis 1913, le titre de professeur sans chaire lui soit accordé. Il écrit à ce sujet au recteur le 26 janvier. C’est ainsi qu’un décret du 27 février, qui paraît au Journal officiel du 2 mars 1950, accorde le titre de professeur honoraire à Henri Cordebard. C’est M. Jean-Michel Bloch, chef de travaux, qui assure le service de la maîtrise de conférences après son départ.
La retraite universitaire ne signifie cependant pas une cessation complète d’activité, et c’est seulement le 30 juin 1962 qu’il cesse ses fonctions de pharmacien de la Maison départementale de secours. Il est nommé chevalier de l’Ordre de la Santé publique le 18 novembre 1963 et est décoré de la rosette d’officier de l’Ordre national du Mérite le 22 février 1969. Henri Cordebard meurt le 12 septembre 1977. Ses obsèques ont lieu à Nancy et il est inhumé à Gondrecourt.
L’association des anciens étudiants de la Faculté et l’association des anciens internes des Hôpitaux de Nancy.
Cordebard fréquente l’association des anciens élèves devenue association des anciens étudiants après 1920. Il en est le trésorier et, à ce titre, il participe aux diverses réunions et activités. Le bulletin, qui paraît jusqu’en 1937, le montre à diverses reprises. Il est aussi le trésorier de la Société lorraine du musée historique de la pharmacie dont les collections sont déposées au Musée lorrain depuis 1937. Après sa retraite, il consacre beaucoup de temps à participer à la constitution d’un annuaire des anciens élèves de la Faculté, dont une première édition paraît en 1969, et une seconde en 1972 à l’occasion du centenaire du transfèrement de l’Ecole depuis Strasbourg en 1872. Ces documents constituent une source irremplaçable d’informations pour les historiens de la pharmacie.
Par ailleurs, des trois élèves en pharmacie reçus au premier concours de l’internat à Nancy en 1913, bien qu’il n’ait pas été titulaire, Cordebard reste le plus ancien car ses deux collègues sont décédés bien avant lui. C’est pourquoi il est connu comme le « premier interne en pharmacie de Nancy », ce qui est un peu bousculer la vérité ! Il est très proche de l’association des anciens internes et il participe à ses activités festives et scientifiques.
Le 25 novembre 1985, une salle de cours et de travaux dirigés de la Faculté, rue Albert-Lebrun, a reçu le nom de « Salle Cordebard ». Elle l’a conservé jusqu’au déménagement vers le campus santé de Brabois en juillet 2018.
L’oeuvre scientifique et historique d’Henri Cordebard
Dans sa thèse, Hélène Freund recense trente-trois publications et cinq communications scientifiques. Il apparaît que cette activité s’est développée autour de trois thèmes : l’oxydation chromique et ses applications (17 travaux selon H. Freund), le dosage de l’alcool par cette méthode (11 travaux), le dosage de l’arsenic (5 travaux, plutôt entre 1941 et 1947). Il existe aussi quelques thèmes ponctuels (5 publications). Après la mise au point du dosage sanguin de l’éthanol, qui n’avait pas pu être réalisé dans le cadre de sa thèse d’université en 1922, et qui est rendu officiel pour la détermination de l’alcoolémie le 21 novembre 1955, Henri Cordebard s’intéresse à l’alcoolurie. Celle-ci aurait pu constituer une autre méthode de détermination de l’imprégnation alcoolique, mais elle nécessite de dresser une courbe d’élimination et de tenir compte des conditions d’ingestion. Ces contraintes empêchent l’emploi de cette méthode.
L’essentiel des travaux porte donc sur la chromométrie et ses deux thèses y sont consacrées. La plupart des publications ne comportent que son seul nom, ce qui est classique à l’époque, mais on trouve cependant aussi ses collègues les professeurs A.C. Hollande et P. Gillot, et des élèves comme J. Schwander, V. Michl ou Y. Tucakov. Ces travaux paraîssent dans les revues classiques de l’époque (Bulletin de la Société de chimie biologique, Bulletin de la Société chimique, Journal de pharmacie et de chimie, etc.) mais aussi dans les bulletins des étudiants. Bien qu’il soit en retraite depuis 1950, il publie jusqu’en 1964. Sept thèses de doctorat d’université en pharmacie sont réalisées sur la chromométrie sous sa direction. Quelques-unes n’ont pas abouti à cause de la guerre 1939-1945 et de la surabondance d’occupation du Maître, qui avait déjà beaucoup retardé la sienne propre ! En 1928, il avait déclaré au doyen qu’il était débordé par le nombre élevé des étudiants aux travaux pratiques…
Les historiens de la pharmacie seront satisfaits d’apprendre qu’Henri Cordebard est l’auteur de treize allocutions et textes sur des sujets historiques, dont les deux annuaires précités, et, entre autres, de plusieurs discours d’obsèques qui ont été publiés : Gillot, Pagel, Girardet, Vernier, Descharmes.
Compléments bibliographiques
Cordebard H., L’oxydation chromique en analyse quantitative. Essai de généralisation des dosages chromométriques des substances organiques, thèse en vue du diplôme supérieur de pharmacien de 1e classe, Nancy, 1941, 405 p.
Freund H., Henri Cordebard : un pharmacien célèbre. Vie, oeuvre, dosage de l’alcool dans le sang, thèse de diplôme d’Etat de docteur en pharmacie, Nancy, 1991, n°133, 137 pages.
Labrude P., « La Grande Guerre de l’élève en pharmacie nancéien Henri Cordebard », texte disponible en ligne sur le site Slideshare, 21 juin 2017, 14 pages.
Pierre Labrude, décembre 2018