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Histoire des Etablissements BUISSON

Etablissements Albert-Buisson

 (1881-1961)

François Albert-Buisson est reçu pharmacien en 1907, l’année suivante il achète la pharmacie Dollier au Mans qui est également propriétaire d’une droguerie et d’une fabrique de sels de magnésie. Il commence à commercialiser des spécialités, il achète en 1910 à Louis Lecocq le Sédol, en 1918 l’Ostréine et le Feroxal à Georges Tixier. En 1924, il décide de se consacrer exclusivement à l’industrie pharmaceutique et crée les Etablissements Albert Buisson, ils sont domiciliés  à Paris, 157 rue de Sévres.

Vue des bâtiments de la Direction, 157 rue de Sévres (1925)

En 1921 Albert Buisson fonde la société Le Radium Médical et en 1924 La Société Industrielle de Radioactivité. En 1926 le catalogue comprend: le Sédol  le Féroxal, Le Veronidia, le Crescol, le Freinix, le Bromure Souffran, le Feroxal Buisson et l’Hémaoonine. Ils sont produits à partir de 1918, 7 rue Gossin à Montrouge (Hauts-de-Seine).

        

 Le catalogue contient des spécialités radiféres: le Nitium Buisson, le Quinothorium, le Mésothorium

   

Le Sédol est un immense succès, l’usine s’équipe pour produire massivement des ampoules hypodermiques, l’entreprise est prospère.

En 1931, Albert Buisson restructure son groupe en deux sociétés:

–    les activités liées au Radium sont logées dans la Société Chimique et Atomistique, elle absorbe  le Radium Médical et la Société industrielle de Radioactivité

–     l’exploitation des spécialités pharmaceutiques est assurée par la Société générale   d’application thérapeutique: Théraplix.

Théraplix déménage l’année suivante au 98 de la rue de Sévres par suite de l’agrandissement de l’hopital Necker. En 1934, le laboratoire commercialise un antitussif l’Efryl et en 1934 les suppositoires de Supposédal.

 

 

98 rue de Sévres

                      

 En 1935 Théraplix est absorbé par Rhône Poulenc dont Albert Buisson est devenu Président. Les activités liées au radium cessent après la Seconde guerre mondiale, l’exploitation du radium est confiée par l’état au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA).

Bibliographie:

Henri Bonnemain, Albert-Buisson, pharmacien membre de l’Académie Française, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1981, Vol 69, n°251, 225-260

Alexandre Blondeau, Théraplix, Histoire des Laboratoires Pharmaceutiques en France, Vol 1, Le Cherche Midi, 1992, 242-251

Charles-Albert Lucas, Pierre Pascalles, Albert Buisson (1881-1961) un destin au XX°siècle, L’Harmatan au XX° siècle, 2012

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