UN REMEDE SECRET DU XVIII° SIECLE Le rob Boyveau-Laffecteur (d’après Maurice Bouvet, 1923)
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1) L’association Boyveau-de-Marcilly-Laffecteur. D’après les documents fournis par le Dr Pierre Boyveau, c’est en 1764 qu’il découvre le rob antisyphilitique et qu’il en commence l’exploitation avec de Marcilly, son beau-père. D’après une autre version fournie par Soubeiran, c’est de Marcilly qui, à cette époque achète la formule d’un rob végétal alors en vogue pour l’exploiter avec l’aide de son gendre. Quoiqu’il en soit, les deux associés reconnaissent vite l’impossibilité d’exploiter sous leur nom leur nouvelle spécialité. Au XVIII° siècle « l’opinion publique n’eut pas permis à une telle famille d’attacher son nom à un remède de cette sorte »… Ils empruntent le nom de Denis Laffecteur, employé au ministère de la guerre, bien placé par conséquent pour lancer le rob dans les hôpitaux militaires, alors remplis de syphilitiques. Nous possédons le texte exact de la convention passée entre Boyveau et Laffecteur. Le 1er juillet 1778, Boyveau doit verser à Laffecteur une somme de quinze cents livres par an, mais Laffecteur, n’ayant pu, comme il était convenu, servir de commis à Boyveau, cette close est annulée et il touche, le 18 février 1787, une somme de trois mille livres « à titre de forfait… tant pour le passé que pour l’avenir ». Dorénavant, c’est donc Boyveau qui, sous le nom de Laffecteur, fait toutes les démarches pour le lancement du rob Laffecteur. 2) L’autorisation royale (12 septembre 1778). Pour faire l’historique de la demande d’autorisation du rob, nous ne pouvons faire mieux que reproduire une pièce officielle : « L’arrest du Conseil d’Etat du Roi, Extrait des registres du Conseil d’Etat. Du douze septembre mil sept cent soixante-dix-huit. Sur la requête présentée au Roi, en son Conseil, par le sieur Denis Laffecteur, ancien Inspecteur des Vivres, contenant qu’il est possesseur d’un Rob Antisyphilitique, par lequel, sans le secours du Mercure, on ne peut obtenir la guérison des Maladies Vénériennes les plus invétérées ; que le Public ayant été trop souvent trompé par des remèdes dont les effets n’ont pas répondu aux promesses de ceux qui les annonçaient, le Suppliant a demandé, avant tout, que celui-ci fût non seulement soumis à des analyses qui garantissent la fidélité de la déclaration qu’il a faite qu’il n’entre dans sa composition aucun agent tiré du règne minéral, mais encore que son efficacité fût constatée par des expériences faites sous les yeux des Magistrats ; que le sieur Intendant de la Généralité de Paris, toujours occupé de ce qui peut contribuer au bien de l’humanité, a bien voulu ordonner que l’expérience en fût faite par les sieux Poissonnier des Perrières, médecin de la Généralité dans l’Hôpital des Casernes de Saint-Denis sur trois soldats de recrue du Corps des Pionniers ». Ces essais faits en 1776 donnent de bons résultats : les malades sont tous guéris ; mais des Perrières trouve l’expérimentation trop limitée. Avec l’autorisation du Lieutenant Général de police, et aux frais des spécialistes, il renouvelle les expériences sur douze malades graves fournis par l’hôpital de Bicêtre. Ces syphilitiques sont conduits dans une maison du faubourg Saint-Denis et traités par le rob Laffecteur sous le contrôle du chirurgien Le Breton, les malades ayant été visités avant le traitement par des docteurs de la Faculté et des membres de la Société Royale de Médecine, Geoffroy, Darcet, Vicq d’Azyr, Paulet, etc. Les douze malades sont parfaitement guéris ; de plus une analyse faite par Darcet et Buquet, à la demande de des Perrières, montre l’absence d’agent minéral, et par conséquent de mercure, dans le rob Laffecteur. Tous ces résultats favorables incitent Laffecteur à demander un privilège au Roi ; il envoie sa requête à la Société Royale de Médecine qui nomme des commissaires. Ceux-ci adressent au Conseil d’Etat un rapport élogieux : ce dernier accorde alors le brevet demandé (12 septembre 1778). Voici le texte de cette pièce importante : « Ouï le rapport. Le Roi étant en son conseil, ayant aucunement égard à ladite Requête, a permis et permet aydit Denis Laffecteur de vendre et débiter dans tout le royaume ledit Rob-Anti-Syphilitique, à la charge néanmoins de ne pouvoir le livrer pour le traitement des maladies Vénériennes, que sur l’ordonnance des gens de l’Art, et de ne pouvoir l’administrer que sous leur inspection, et notamment dans la Ville et Fauxbourg de Paris, que sous l’inspection et direction des sieurs Andry et Paulet, Médecins de la Faculté, et Membres de la Société Royale de Médecine, que sa Majesté a commis et commet pour suivre les effets dudit Remède, et en rendre compte à sa Majesté. En conséquence, Sa Majesté a autorisé et autorise ledit Laffecteur à marquer les bouteilles qui contiendront ledit Rob-Anti-Syphilitique de son nom, de son cachet, ou de telle autre marque qu’il avisera… ». Les contrefacteurs seront punis d’une amende de 1.000 livres (la moitié au roi, le reste à Laffecteur). La Gazette de Santé publie peu de temps après une longue note sur le rob Laffecteur ; nous y apprenons que « ce remède consiste en un syrop épais ou plutôt un rob dont la saveur n’est point désagréable ». De plus, en application du brevet, « pour se le procurer, il faut s’adresser avec un billet signé d’un Médecin, au sieur Laffecteur, rue de Bondi, maison de M. Bureau ». Le rédacteur nous fait ensuite connaître que chaque flacon est accompagné d’un prospectus très explicatif et il termine par quelques lignes de félicitations pour un gouvernement aussi soucieux de la santé des citoyens : « Les précautions qu’on a prises, celles qu’on prend pour s’assurer de l’effet de ce remède et pour constater les effets sous les yeux des Médecins, sont une preuve de la sagesse du gouvernement qui ne permet pas que sur un objet de cette importance la vie des citoyens soit continuellement exposée aux prestiges et aux surprises de la charlatanerie ». 3) Réclamations et nouveaux essais (1779-1780). Pourtant, la décision du Conseil d’Etat n’a pas satisfait tout le monde : des envieux traitent Laffecteur de corrupteur ; il a, disent-ils, surpris la religion de ses juges ; sinon, il a acheté leur vote. Alors commence une longue polémique dont il est bien difficile de saisir toutes les phases. La Société Royale de Médecine se trouvant compromise, fait les premières démarches et propose à Laffecteur « que deux médecins fassent eux-mêmes la préparation du remède, achetant eux-mêmes leurs drogues, qu’ils s’en servent pour le traitement des malades : la preuve sera faite de la bonne foi de Laffecteur ». Le 4 jan vier 1779, ce dernier avertit la Société que non seulement il accepte sa proposition, mais encore qu’il demande quatre juges au lieu de deux. N’ayant pas reçu de réponse, il écrit de nouveau, le 1er mars, puis le 6, à M. de Lassone, président de la docte Assemblée. Il est enfin averti, le 12 mars, qu’on nomme sept commissaires pour l’examen de son remède : 5 médecins, de Lassone, Macquer, Geoffroy, Lory, Bucquet et deux académiciens, Poultier de la Salle et Montigny ; la préparation sera faite par Macquer dans le laboratoire d’un autre académicien, de la Rochefoucauld. Le 16 mars, Laffecteur fixe avec les commissaires la date du 30 mars pour la préparation du rob selon la formule remise par lui à de Lassone : mais Macquer ne peut trouver sur place toutes les drogues nécessaires ; il en avertit Laffecteur dès le 21. Ce dernier répond le 22. Il fait savoir aux commissaires que lui seul à Paris possède les drogues cherchées ; il annonce en même temps qu’il en envoie le double de ce qu’il faut, le lot étant garanti sans mercure. Il pousse même la complaisance jusqu’à indiquer dans sa lettre la technique à suivre pour trouver le mercure dans un milieu complexe comme le rob Laffecteur ; il demande aussi que la préparation de Macquer soit faite dans des récipients de cuivre non étamés, qui seront attaqués de suite s’il y a du mercure. Toute analyse de contrôle sera ainsi rendue inutile. Les commissaires le félicitent d’une telle amabilité et d’une telle franchise (il le méritait bien), mais, toujours méfiants, ils reportent cependant les essais à quatre mois. En août 1779 ils n’ont pas encore trouvé toutes les drogues cherchées ; dans le deuxièume avis au public émanant de la Société Royale de Médecine il est dit : « La Société a nommé des Commissaires pour faire l’examen de la composition anti-vénérienne du sieur Laffecteur. Il leur manque une substance végétale que la saison ne leur a point encore permis de se procurer. Ils seront incessamment en état d’achever cette opération, et le Public sera instruit de ses effets ». Dans l’intervalle paraît un nouveau rapport de Bucquet sur l’analyse du rob Laffecteur. La Gazette de Santé du 30 mai 1779 l’annonce en ces termes : « Rapport sur l’analyse du rob antisyphilitique du Sieur Laffecteur, par M. Bucquet. D. M. P… « A Paris, de l’Imprimerie de Ph. D. Pierres, Imprimeur de la Société Royale de Médecine 1779, in-8° de 23 pages. Extrait des registres de la Société Royale de Médecine ». Dans ce rapport, lu à la Société Royale de Médecine le 10 septembre 1779, Bucquet annonce que, comme lors de sa première expertise, il n’a pas trouvé de mercure dans le rob analysé ; il cite les techniques employées (contact des lames d’or et de cuivre, distillation à feu nu, etc.), mais il ajoute qu’il « résulte de ses expériences qu’il est possible d’en mettre dans cette préparation (en petite quantité) sans qu’il soit possible de le trouver par la technique employée ». Enfin, les commissaires trouvent les éléments nécessaires ; ils préparent le rob et font fa ire les essais à Bicêtre par quatre médecins : Carrère, Barleu du Bourg, Champseru et Lalouette. Dans la séance de la Société Royale du 7 avril 1780, le rapporteur peut enfin donner le résultat de ces essais ; ils sont favorables à Laffecteur. Il conclut en effet :
4) Le triomphe de Boyveau. Dès lors, Boyveau triomphe : toujours sous le nom de Laffecteur, il publie le 16 février 1781 une brochure intitulée : « Observations sur les effets du rob antisyphilitique du Sieur Laffecteur ». Il s’offre à traiter les malades abandonnés par tous, les femmes grosses, et « il s’engage publiquement à traiter les malades et ne recevoir de l’argent qu’après guérison radicale, et, pour ceux qui ne seront pas guéris, il offre, par forme de dédommagement, une somme de trois cents livres », somme qui sera consignée chez un notaire au choix du médecin ou du malade. Les pauvres profiteront de cet argent si les malades ne veulent pas le recevoir. Il nous apprend aussi que le ministre de la marine, de Sartine, fait mettre du rob Laffecteur dans le coffre de chirurgie de chaque vaisseau du roi quittant les ports de France, afin, dit-il, de soigner ceux dont la vérole se déclarait en mer ». Il donne son adresse, rue de Bondy : « La grille entre l’hôtel d’Aligre et celui de Rosambo », annonce qu’on peut trouver également le rob dans ses dépôts de province et donne le prix de sa spécialité : « Le prix de chaque bouteille de 32 onces, est de 24 livres à Paris, et de 27 livres en Province, rendue franche de port et d’emballage ». Enfin, il fait connaître les heures de consultation du médecin inspecteur : « Le Médecin Inspecteur nommé par le roi continue de se transporter chez lui, tous les jours, depuis 10 heures jusqu’à 2 heures de l’après-midi, pour examiner les malades qui s’y présentent, et leur donne ses conseils gratuitement ». Cinq ans plus tard, en 1786, c’est toujours la grande vogue. L’un des expérimentateurs du rob Laffecteur, Guyton le jeune, médecin d’Autun, publie dans la Gazette de Santé une attestation enthousiaste où il fait connaître qu’il a guéri complètement les cinq malades traités par le précieux médicament. Pour renforcer le succès, Boyveau publie en 1789, mais cette fois sous son nom, les « Recherches sur la méthode la plus propre à guérir les maladies vénériennes, soit récentes, soit invétérées. Par Boyveau, Docteur en Médecine ». Dans ce travail très ingénieux, mais un peu hypocrite, Boyveau écrit comme s’il était complètement étranger à l’exploitation du rob Laffecteur. Il dit notamment avoir été favorablement impressionné par les autorisations données par la Société Royale de Médecine et ajoute : « D’après un témoignage aussi authentique, je l’essayai, je réussis, et j’en ai toujours obtenu dans la suite les mêmes succès ». C’était là de la bonne et fructueuse publicité. Mais les heures graves sont venues. Désireux d’être utile ou peut-être désireux d’attirer à nouveau l’attention sur son rob, Laffecteur fait parvenir à l’Assemblée Nationale une adresse de quatre pages. Dès 1781, il avait offert à de Ségur de traiter les militaires dans les hôpitaux, en spécifiant qu’il ne serait payé que pour les vénériens guéris. Dans l’adresse citée, il renouvelle sous une autre forme son offre généreuse pour tous els hôpitaux du royaume, militaires comme civils : « Je l’offre, dit-il, pour cet usage seulement, au prix qu’il me coûte, et par ce sacrifice dont s’honore mon zèle, épuré par le patriotisme, je remplirai le vœu que j’ai formé de servir ma Patrie, et je ne souillerai pas mes mains d’un bénéfice fait sur le Pauvre ». 5) La dissolution de l’association. En 1793 se produit un événement sensationnel dans l’histoire du rob laffecteur ; c’est la rupture du contrat d’association entre Laffecteur et le groupe Boyveau-de Marcilly. D’après Laffecteur, cette rupture d’une intimité fraternelle est provoquée par des « circonstances qui naquirent de la Révolution » : nous n’avons pu savoir lesquelles. Dès lors, les deux associés ont chacun leur domicile et tous deux continuent pour leur propre compte, l’exploitation du rob. 6) Concurrence entre le rob Laffecteur et le rob Boyveau-Laffecteur. Comme il était à prévoir, les deux amis, devenus des concurrents, se transforment vite en ennemis et engagent une lutte serrée. Ils différencient d’abord leur marque de fabrique : Laffecteur continue l’exploitation du rob Laffecteur, Boyveau et de Marcilly vendent leur spécialité sous le nom de rob Boyveau-Laffecteur. Etudions d’abord les faits et gestes de Laffecteur qui, au débit, est le plus remuant. Il continue d’abord pour son compte personnel les démarches auprès de la Convention qui a succédé à l’Assemblée Nationale. Dans la séance du 21 brumaire an III, la Convention déclare « mention honorable de l’offrande » et renvoie le dossier pour examen au Comité des secours publics. Ce comité, sur le rapport des représentants du peuple Zangiacomi et Jouenne envoie le 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), les documents d’enquête au Directoire exécutif et l’invite à « utiliser cette précieuse découverte et à prendre la demande du citoyen Laffecteur en très grande considération ». Sans réponse, Laffecteur envoie en 1796 une nouvelle supplique au Directoire exécutif : il les implore de lui accorder l’autorisation de soigner les vénériens pauvres. Il écrit : « Vous n’hésiterez pas, sans doute, citoyens Directeurs, d’ordonner l’emploi du rob anti-syphilitique pour le traitement des vénériens abandonnés ». Il propose même que les malades soient traités par les deux préparateurs du rob dans deux hôpitaux séparés. Beau joueur, il s’engage à prendre l’hôpital dont Boyveau ne voudra pas. Toujours sans réponse, il publie en 1797 le « Recueil de recherches et d’observations sur les différentes méthodes de traiter les maladies vénériennes et particulièrement sur les effets du remède connu sous le nom de Rob antisyphilitique ». Il y donne sa nouvelle adresse, 11, rue des Petits-Augustins, et annonce qu’il vend une modification du rob pour le traitement de la blennorragie. Boyveau continue de son côté la fabrication avec l’aide de son beau-père, de Marcilly. Fait curieux, ce noble personnage, d’abord proscrit, est rappelé comme préparateur du rob. Voici le décret concernant ce rappel : « Gouvernement révolutionnaire, Réquisition du Comité de Salut public, Paris, le 6 floréal, an II de la République une et indivisible. « Le Comité de Salut public, en vertu du décret du 27 germinal concernant les mesures de police générale de la République, requiert le citoyen Marcilly pour être employé à servir la République dans les hôpitaux et pour l’administration du Rob-Laffecteur, remède reconnu utile. « Les membres du Comité de Salut public : Barrère, Billaud-Varennes, Carnot, Collot d’Herbois, Prieur ». Les contrefacteurs, peu surveillés à cette époque troublée, fabriquent eux aussi du rob antisyphilitique. Laffecteur nous apprend qu’ils paient jusqu’à 40 sols les bouteilles vides du rob-Boyveau-Laffecteur, à cause du cachet de verre qu’elles portent : ils les remplissent d’un rob plus ou moins fantaisiste et les revendent sous le nom de « Véritable rob antisyphilitique de Boyveau ». Aussi, en 1801, Laffecteur déclare ne plus donner la liste de ses dépôts en province : « Les gens lui écriront et il les renseignera avec précision ». Au même moment, il commence une campagne de dénigration contre Boyveau ; il prétend que ce médecin n’a rien inventé, la formule du rob étant un secret de sa famille ; il prétend aussi avoir admis Boyveau dans la société en 1778 et sans argent. En 1802, par exemple, il affiche le texte suivant : « Boyveau-Laffecteur en impose en se disant l’auteur ou l’inventeur du véritable rob antisyphilitique ; il n’en est que le co-propriétaire avec Laffecteur, demeurant rue des Petits-Augustins, n°11 ». Boyveau répond en affichant que Laffecteur « n’a jamais été que son prête-nom ». La lutte dure pendant plusieurs années. Laffecteur fait coller systématiquement ses affiches à côté de celles de son ancien associé : finalement il s’engage à verser « douze mille francs dans la caisse des Pauvres, si ce prétendu Chimiste (Boyveau) administre la preuve qu’il est l’Inventeur de notre Remède ainsi qu’il l’avance avec une impudence sans exemple ». Et cependant c’est Boyveau qui finalement triomphe. Sans insister sur l’histoire du rob après 1803, nous dirons cependant que Laffecteur meurt en 1821 et que le rob Laffecteur tombe vite dans l’oubli. Quant au rob Boyveau-Laffecteur, il est exploité après la mort de Boyveau (1813) d’abord par son fils, enfin par le Dr Giraudeau de Saint-Gervais, qui achète la moitié de la spécialité le 3 octobre 1842, puis la totalité le 6 décembre 1849. Le dépôt est alors à la pharmacie Trablit, 21, rue J.-J. Rousseau. Finalement Giraudeau devient aussi possesseur du rob Laffecteur.
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Référence: Maurice Bouvet, Bulletin de la Société d’histoire de la Pharmacie, n°39, juin 1923 : 264-272 |