Maxime Pierre François Radais (1861-1959)
Voir aussi La mycologie et les pharmaciens (Dillemann, 1984) |
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Maxime Radais est né à Pruillé l’Eguillé (Sarthe) le 18 janvier 1861. Après des études secondaires effectuées au collège de Saint-Calais, puis au lycée du Mans et, après ses trois années des stage, il s’inscrit à l’Ecole supérieure de Paris, et obtient son diplôme de pharmacien en 1885. Il entreprend ensuite des études à la Faculté des Sciences qui le conduisent, en 1889, à la licence et, en 1894, au doctorat ès sciences naturelles. Sa carrière universitaire débute, en 1887, par sa nomination comme préparateur du cours de botanique ; en 1889, il est nommé chef des travaux micrographiques ; le 2 juin 1894, il est institué agrégé de Sciences naturelles. Chargé de conférences libres de bactériologie de 1895 à 1898, il est également chargé du cours de cryptogamie du 1er mars au 31 octobre 1897, puis pendant le second semestre 1897-1898. Il est ensuite nommé professeur de cryptogamie le 29 juillet 1900, succédant à Beauregard, nommé à cette chaire le 30 juillet 1898 et décédé le 25 mars 1900. Ses travaux, consacrés d’abord à l’anatomie de la fleur et du fruit des conifères, ont surtout porté sur les Cryptogames : culture de Chlorella vulgaris, étude des Bactéries et des Champignons pathogènes. Il eut le grand mérite de créer l’enseignement de la microbiologie à l’Ecole de Paris, d’abord par son cours libre, puis en incorporant cette matière dans son cours magistral, en s’efforçant d’accroître l’importance de cette discipline par l’organisation des travaux pratiques. Pendant son décanat, il fut président de la Commission des Spécialités pharmaceutiques, et il s’efforça de trouver une solution au problème délicat des Remèdes secrets, tels qu’ils étaient définis alors par les textes et la jurisprudence. Le décret du 13 juillet 1926, qui le régla au moins partiellement, fut pris à la suite de son rapport sur les travaux de la Commission. Mis à la retraite en 1931, il décéda alors qu’il allait entrer dans sa centième année. Distinctions honorifiques : Membre de l’Académie de médecine en 1928, président de la Société de pharmacie en 1936, il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1911, officier en 1923 et reçut les insignes de Commandeur des mains du Président de la République, lors de la célébration solennelle du cent-cinquantenaire des Ecoles de Pharmacie, le 15 octobre 1953. Biographie : Maxime Radais (1861-1959) par G. Valette. Bull. Acad. Médecine, 1960, n°5-6, p. 113-116. Notice nécrologique, Annales Pharm. franç. , 1960, p.1.
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Référence : G. Dillemann. Historiques de Facultés de pharmacie. Produits et problèmes pharmaceutiques, années 1970. |