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Liens Internet vers d’autres sites relatifs à l’histoire de la pharmacie (15)

 

Liens vers d’autres sites  relatifs à la Pharmacie et son histoire

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Les Sites Internet spécifiques à l’histoire de la Pharmacie

Les Sites Internet qui peuvent intéresser les historiens de la pharmacie

Les Sites Internet de Musée d’histoire de la Pharmacie, de la médecine ou des sciences

Le Musée Liebig de Giessen (en Allemagne) mérite d’être signalé. Ce musée est sponsorisé par la Société Liebig de Giessen et le site Internet donne les informations utiles pour le visiter. Le site résumé également en partie la vie et l’oeuvre de Liebig. Ce dernier a donné son nom à l’Université de Giessen après la dernière guerre, Université dont il a été professeur de chimie de 1824 à 1852. Le musée a été ouvert en 1920 dans l’ancien institut de Liebig. C’est l’un des six musées les plus importants pour la chimie dans le monde et sans doute le plus important sur le plan historique dans la mesure où Liebig fut le chimiste allemand le plus renommé et qu’il y a là les bases expérimentales de ses innovations.  Celles-ci concernent en particulier le développement de l’analyse chimique élémentaire, la théorie des radicaux (en collaboration avec Friedrich Wöhler), et la création de chimie pour l’agriculture (théorie des nutriments minéraux qui conduisit à l’utilisation des fertilisants minéraux). Les pièces de l’Institut Liebig qui constituent aujourd’hui le musée sont pratiquement dans leur état d’origine. Tous les équipements et le matériel datent de l’époque de Liebig. Les résultats de ses travaux sont donnés sous une forme compréhensible par tous, comme Liebig le faisait lui-même car il souhaitait informer le public de façon simple.

Le Musée de SOPRON (Hongrie) possède également son site Internet. Ce musée est consacré à l’histoire de la pharmacologie. Le bâtiment qui l’abrite a appartenu à des pharmaciens depuis le milieu du 17° siècle et son aspect actuel date de 1850. C’est dans cette maison qu’est né Adam Gensel en 1866, météorologiste, botaniste et médecin de renom. L’exposition du musée est faite dans le cadre du mobilier d’origine de la pharmacie (XIX° siècle). Les collections présentées comprennent des documents et des objets liés à l’histoire de la pharmacologie, et en partie à celle de la médecine à Sopron, de même que quelques livres anciens médicaux et pharmaceutiques du 16° au 18° siècles provenant de collections publiques et privées de la ville. 

 Deux musées en rapport avec la pharmacie existent à Cracovie en Pologne, avec chacun leur page Internet.
– Le premier dénommé Musée national de la mémoire  « Pharmacy under the Eagle » a pour adresse : Il fut créé en 1983 dans la vieille pharmacie de Tadeusz Pankiewicz, qui était au centre du ghetto de Cracovie pendant la deuxième guerre mondiale. Le pharmacien était le seul polonais du ghetto et il y aida les juifs, avec son personnel. La pharmacie, qui travaillait 24 heures sur 24, était un lieu de contacts, de réunions et d’échanges. Tout ceux qui demandaient de l’aide en obtenaient. C’est aujourd’hui devenu le siège d’une exposition permanente sur le ghetto de Cracovie et sur le camp de concentration de Plaszow. Des cours d’histoire sont également donnés aux enfants en vue de les préparer à la visite du musée d’Auschwitz.

– Le second musée est consacré à l’histoire de la pharmacie : Ce musée, installé à l’Université Jagiellonian de Cracovie a été créé en 1946 et est l’un des rares musées de ce type dans le monde. Les collections rassemblées montrent l’histoire de la pharmacie du Moyen Age jusqu’à aujourd’hui.  Sont en particulier présentés des pots de pharmacie, des mortiers de différentes sortes et de tailles variées, du matériel de l’officine, du matériel médical, des mémoires de pharmaciens connus, etc. Une ancienne pharmacie du 18° siècle a été reconstituée, de même que certaines pièces attenantes telles que le laboratoire, la cave avec des tonneaux et des bouteilles pour les vins médicinaux, et le lieu de séchage et de stockage des simples. On y trouve également des meubles provenant de vieilles pharmacies de monastères, des meubles en style Empire, Néo-baroque, et de style Biedermeier. Le musée conserve également une bibliothèque avec herbiers, antidotaires et pharmacopées, ainsi que des gravures liées à l’histoire de la préparation des médicaments. 

 L’Institut et le Musée d’histoire des Sciences de Florence (Italie) peuvent être en partie visités grâce à leur site Internet. Le musée occupe deux étages du Palais Castellani à Florence et une pièce y est consacrée à l’histoire de la pharmacie. Le site Internet explique que la pharmacie a connu de grand progrès au 18° siècle, se séparant définitivement de la chirurgie et de la médecine. La deuxième partie de ce 18° siècle verra la naissance de la pharmacologie expérimentale, basée sur une expérimentation in vitro et sur des organismes vivants, qui aboutira à une amélioration rapide des connaissances, ce qui permit aux pharmacologues de préparer des médicaments plus efficaces. La pièce du musée consacré à la pharmacie a pour but de reconstituer l’atmosphère qui pouvait régner dans un laboratoire de pharmacologie au 18° et 19° siècles. Le matériel exposé est proche de celui des laboratoires de chimie. Les alambics, fours, bains, balances etc. étaient les instruments essentiels pour la préparations des remèdes.

Autre musée à noter sur le Web : celui de la Recherche médicale de l’Institut National de la Santé (NIH) aux Etats Unis. Bien que consacré à l’histoire de la médecine, ce musée et son site Internet ont consacré toute une partie des expositions à l’opium et à la découverte des dérivés opiacés par le NIH. Les auteurs du site indiquent que l’homme a toujours cherché à traiter la douleur de façon efficace et sans danger. L’opium, utilisé dès l’antiquité dans ce domaine, vient de l’oeillette. Au 19° siècle, la morphine, la thébaïne et la codéine, isolés de l’opium, sont devenus des médicaments majeurs. Morphine et codeïne ont aussi été utiles dans le traitement de la toux et des diarrhées. L’exposition du musée montre comment les chercheurs du NIH au 20° siècle ont participé à la création de nouveaux opiacés et ont développé la synthèse de la morphine et de la codeïne, et pourquoi. En 1929, le Dr. Lyndon Small démarre le Laboratoire des médicaments induisant une dépendance. Il avait comme ligne directrice de créer des produits traitant la douleur mais ne créant pas de dépendance, sur la base de l’hypothèse que les effects des médicaments sont liés à leur structure moléculaire. Il découvrit la Metopone, dont les effets de dépendance étaient plus limités. Plus récemment, ces mêmes travaux, repris par May et Eddy aboutirent à l’introduction de la pentazocine dans les années 1960. Ce produit fait partie des agonistes-antagonistes des opiacés dont ils ont les effets tout en bloquant certains d’entre eux. Mais la pentazocine se révéla moins efficace que la morphine et produisit des hallucinations à forte dose. Le buprenorphine est un autre médicament de la même famille qui semble plus prometteur. Par ailleurs, les techniques d’imagerie moderne, comme la Tomographie par émetteur de positon (TEP) a permis de mettre en évidence les recepteurs aux opiacés dans le cerveau du singe vivant. Cette technique d’imagerie est également utilisée pour faire des recherches sur les maladies du Système Nerveux Central, sur les mécanismes de dépendance et la régulation du système immunitaire. Des études sur des patients atteints de troubles mentaux vont permettre de voir le rôle des récepteurs opiacés dans ces maladies.

Par ailleurs, le besoin en opium au début des années 1970 conduisit à des recherches sur la synthèse chimique de la morphine, de la thébaïne et de la codéine. Le Dr. Rice fut le premier à réaliser la synthèse totale de l’opium connue sous le nom de « NIH total Opiate Synthesis ».

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