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Liens Internet vers d’autres sites relatifs à l’histoire de la pharmacie (4)

Liens vers d’autres sites relatifs à la Pharmacie et son histoire

 

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Les Sites Internet spécifiques à l’histoire de la Pharmacie

Les Sites Internet qui peuvent intéresser les historiens de la pharmacie

Les Sites Internet de Musée d’histoire de la Pharmacie, de la médecine ou des sciences

Il existe également une série de pages intéressantes sur l’histoire de quelques entreprises pharmaceutiques : Abbott, American Home products, Glaxo, Hoffman-La-Roche, Eli Lilly, E. Merck, Nycomed, Schering, en sont quelques exemples. Autre curiosité : le site décrit les pharmacies suédoises les plus anciennes, la première d’entre elles (dénommée Le Lion) étant celle de Malmö, créée en 1571. Pour compléter cet ensemble, les auteurs du site donnent une liste bibliographique qui couvre l’histoire de la pharmacie en Suède. Il est également possible d’accéder à la Revue d’histoire de la pharmacie suédoise UNICORNIS et aux sommaires des numéros depuis 1985 jusqu’à aujourd’hui. Un site tout à fait remarquable pour les internautes de l’histoire de la pharmacie !

Un autre site étonnant est celui de l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Cet Institut est la principale association des historiennes et historiens professionnels du Québec et des spécialistes de l’Amérique française. Fondé en 1946, cet institut a ouvert un site Internet vers 1997. Ce site comprend bien sûr les informations générales et historiques sur l’Institut mais aussi une rubrique sur sa revue (RHAF = Revue d’Histoire de l’Amérique française). Une édition numérique, disponible sur Internet, est accessible pour les volumes 51 et suivants depuis 1998. Un exemple d’article intéressant est celui sur les médecins montréalais face à la thérapeutique (1869-1890), publié dans le volume 53, n°1, été 1999 (36 pages). Dans cet article de Johann Collin, l’auteur se penche sur l’usage de la thérapeutique dans la seconde moitié du XIX° siècle au Canada. Il cherche à mieux cerner la place du médicament dans les pratiques de santé à une époque charnière de développement de la pharmacothérapie. Pour répondre à cette question, l’auteur a utilisé deux sources : l’ordonnancier d’un pharmacien montréalais (Henri R. Gray), de 1869 à 1890, et la presse médicale de Montréal sur la même période. L’ordonnancier révèle qu’en 1869, pas moins de 1815 ordonnances sont exécutées par la pharmacie Gray. En 1890, cette même pharmacie réalise 4575 ordonnances. Sur cette période, on constate une évolution significative de la proportion de « remèdes secrets » (spécialités) qui passent de 15 en 1869 (3% des prescriptions) à 168 en 1890 (14% des prescriptions). Autre information intéressante : le nombre de « substances maîtresses », matières premières clefs telles que mercure, opium, etc. utilisées varient sur la période d’étude. L’auteur constate que les dix premières substances maîtresses en 1869 ne sont utilisées que dans 36% des cas (il s’agit du potassium, de la quinine, du fer, de l’opium, du mercure, de l’acide sulfurique, de l’ammonium, de l’Ipécacuanha, du camphre et du vin). En 1890, la diversification est plus grande encore puisque les dix substances maîtresses les plus utilisées ne comptent que pour 30% des utilisations. Johann Collin constate également que plusieurs ordonnances sont parfois rédigées le même jour pour la même personne en 1869 comme en 1890. L’ensemble de l’article permet à l’auteur d’avancer l’hypothèse que l’art de prescrire a pu constituer à l’époque un signe tangible d’une expertise irremplaçable en même temps que la manifestation du dévouement et de l’intérêt que porte le médecin pour ses patients.

 

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