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Diaphorétique minéral

 Diaphorétique minéral

 

Diaphorétique minéral. Il s’agit de l’Antimoine diaphorétique. Lemery décrit longuement l’antimoine et ses dérivés dans son « Traité de l’Antimoine » paru en 1706. Il signale que l’Antimoine diaphorétique est également connu sous le nom de diaphorétique minéral, ou chaux d’Antimoine, ou céruse d’Antimoine. On pourrait sans doute décrire longuement les préparations faites à l’époque à base d’Antimoine. Dans son édition de 1844 de l’Officine, Dorvault résume les connaissances sur les antimoniates au XXe siècle et décrit :

a.L’antimoniate de potasse, également dénommé : antimoine diaphorétique lave, oxyde blanc d’antimoine, bi-antimoniate de potasse, antimonias potassicus, s. super stibias potassicus ;

b.Le fondant de Rulhand ou nitre antimonié de Stalk

c.La matière perlée de Kerkring

d.Le fondant de Rotrou, ou antimoine diaphorétique non lavé

e.L’antihectique de Potier ou anti-hecticus Poterii, contenant de l’étain

f. L’antimoine diaphorétique martiale, ou diaphorétique de Keup ou encore poudre cachectique de Ludovic.

 

Pour lui, les préparations antimoniales étaient toutes émétiques et purgatives.

Associé à l’antimoine, on trouve chez Fournier l’huile glaciale d’antimoine dont on peut lire la description chez Lémery, sous le titre : « Beurre ou huile glaciale d’antimoine : cette préparation est un antimoine rendu caustique par des acides. » C’était la matière première de la poudre d’agaroth. Charas en donne également la composition et le mode de préparation.  

 

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