Le charbon en thérapeutique (suite) |
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Les premières études sérieuses sur le charbon sont entreprise entre 1790 et 1803 par le pharmacien Lowitz, le docteur Brachet et quelques autres, mais concerne surtout la dépuration des eaux. Son entrée en thérapeutique commence timidement entre la fin de l’Empire et la Monarchie de Juillet mais sa réelle promotion pour l’usage interne revient au docteur Belloc, né à Agen en 1807. Chirurgien aide-major au 5° régiment de Dragons, il était devenu médecin en 1834 et avait contracté en Algérie une gastroentéralgie grave qu’il dû soigner pendant plusieurs mois sans réel succès. En désespoir de cause, Camille Belloc utilise le charbon qui le rétablit rapidement. Il précise alors la meilleure composition et forme d’administration. L’édition de l’Officine de 1847 fait déjà une bonne place au charbon. Un rapport élogieux de l’Académie de médecine conduit dès lors à un véritable engouement pour le charbon végétal en médecine. Le « Charbon de Belloc » reste une des plus anciennes spécialités encore commercialisée. Il est présent au Vidal 2008 sous deux forme galéniques.
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référence : Carbosaga. Mme Liliane Pariente. Editions Louis Pariente pour Vedim, , 1999 |