Le verre |
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Le verre est utilisé bien avant le XVIIIème siècle dans le milieu pharmaceutique, mais il est rare et coûteux. Cependant, dès 1518, deux verreries à bouteilles existent en Argonne, à Chatrice et au Bois Japin. Dès 1647, on trouve en Normandie des verriers bouteillers qui travailleront beaucoup au XVIIIème siècle, grâce au développement des eaux thermales. Ce n’est qu’au début du XVIIIème siècle qu’on utilise le verre plus fréquemment pour la conservation de certains médicament sous forme de poudre ou de liquide. Des appareils de distillation en verre sont employés pour faire des extraits végétaux. Le nombre des récipients augmente, en partie grâce au développement du commerce des eaux minérales, dont les pharmaciens ont l’exclusivité. L’eau de vie, les liqueurs, les eaux distillées sont également mises en bouteille de verre. Sa qualité ne fait que progresser (résistance à la chaleur, aux acides,…). Il offre donc un conditionnement idéal : propreté, transparence, légèreté, grand choix de formes, adaptation aisée aux besoins. Par ses qualités et son prix de revient qui baisse constamment, il supplante aisément la porcelaine à la fin du XIXe siècle dans le domaine pharmaceutique. Son importance va bien entendu ne cesser de s’amplifier au fur et à mesure des progrès techniques. |
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Source : Fabien Rauch. Thèse de pharmacie, Reims, 2007 |