Maxime Radais |
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A la 37ème séance du 1er mars 1936, j’ai l’honneur d’être admis comme membre. Chose amusante : il y eut deux séances numérotées 37, celle du 1er mars et celle du 29 mai 1936, la suivante du 28 octobre portant le numéro 38, si bien que toute la numérotation ultérieure est inexacte, ce qui n’a d’ailleurs guère d’importance ! A la séance du 29 mai, je fais ma première communication sur les apothicaires d’Orléans, objet de ma thèse, et à la suivante le président Radais présente l’Histoire de la pharmacie en France de Maurice Bouvet en considérant cette parution, dit-il, comme « un événement très heureux pour nos études ». A la 39ème séance, et à la demande du président, les cotisations sont une nouvelle fois augmentées et portées à 35 frs pour les actifs et 50 frs pour les étrangers. D’autre part, le doyen Radais annonce que dans le plan d’agrandissement de la Faculté actuellement à l’étude sera prévue l’attribution de plusieurs salles pour le Musée de la Société. A l’assemblée générale du 14 février 1937, au cours de laquelle notre ami belge Albert Couvreur est admis comme membre, Royer exprime ses craintes pour l’équilibre financier de la S.H.P. dans les années à venir. Il est alors décidé de faire appel à tous les membres en leur demandant de considérer que les taux de cotisations sont des minima et que des suppléments bénévoles seraient les bienvenus. A la séance suivante, la 41ème, M. Bouvet préside pour la première fois, en l’absence de M. Radais. A la 44ème séance du 1er juillet 1938, le secrétaire général Irissou attire l’attention de ses collègues sur les agrandissements de la Faculté qui risquent d’entraîner le déplacement de notre musée historique. Un vœu est alors voté par l’assemblée et adressé au doyen de la Faculté en ces termes : « La Société d’Histoire de la Pharmacie, réunie le 1er juillet 1938 sous la présidence de son président M. le Doyen Radais, dans la salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris,lieu ordinaire de ses séances ; « Considérant que la nouvelle répartition des services de cette Faculté dans son immeuble agrandi pourrait avoir sa répercussion sur le Musée historique de notre Société, dit Musée Fialon, installé depuis de longues années au premier étage de la Faculté de Pharmacie ; |
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