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Origine et évolution des statuts des communautés d'apothicaires (16)

Origine et évolution

des statuts des communautés
d’Apothicaires

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Bibliographie
Résumé

Chacune de ces épreuves peut être divisée en un nombre de séances variable selon les villes et pouvant correspondre à une durée d’une semaine à un mois.

  • L’organisation de « visites » des boutiques par un ou deux médecins et les gardes de la communauté, accompagnés parfois d’un représentant de la force publique.
  • L’organisation du fonctionnement de la communauté à la tête de laquelle se trouvent des gardes élus, qui président les assemblées générales.
  • De nombreux articles qui concernent la déontologie et dont beaucoup se retrouvent sous une forme modernisée dans le Code de Déontologie paru en 1995 19.
  • Des prescriptions financières , concernant notamment le coût des examens de maîtrise..

Cette organisation des communautés d’apothicaires, dont les statuts subiront des modifications et des adjonctions au cours du temps, perdurera jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, sans grandes difficultés.

De nombreux procès avec les épiciers, les médecins, les chirurgiens, les charlatans et empiriques ou les ecclésiastiques-apothicaires témoignent de la vitalité de ces communautés.

L’opinion des économistes sur le système des communautés allait pourtant se dégrader au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Les théories économiques des physiocrates et surtout le libéralisme prôné par Gournay (1712-1759) allaient inspirer à Turgot (1727-1781) des mesures radicales. Nommé contrôleur général des finances en 1774, cet ancien intendant du Limousin considérait que les communautés de métiers constituaient un frein au développement de l’économie.

En 1776, l’un des six grands décrets parus avant sa disgrâce, décidait la suppression des maîtrises et jurandes, censées nuire au commerce et favoriser la cherté des produits.

Curieusement, les professions dont l’exercice pouvait menacer l’ordre public, comme les libraires imprimeurs, ou la santé publique, comme les apothicaires, furent exclues du champ d’application du décret, mais l’idée d’une réforme faisait son chemin. Elle vit le jour l’année suivante.

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