Laboratoires Lyocentre

Laboratoires Lyocentre

 

En 1948, la Société des caves de Roquefort décide la création d’un laboratoire de recherche à Aurillac (Cantal) axé sur la microbiologie industrielle baptisé Equilait. En collaboration avec l’Alimentation Equilibrée établie à Commercy, Equilait travaille sur la fermentation lactique et met au point des procédés de lyophilisation.

En 1951, il crée une branche pharmaceutique en association avec les laboratoires Lavril baptisés Laboratoires de bactériothérapie lactique. La Société des caves de Rochefort en reprant  le contrôle en 1958 et les renomment Centre de lyophilisation Pharmaceutique, par abréviation Lyocentre. Le laboratoire reprend à son compte des spécialités Lavril:  Gastropylore, Gyno-cortisone, Lactophilus  met sur le marche Antibiophilus (1957), Gynolactomose (1957), Enzylac (1963) ainsi que des spécialités aux principes actifs issus de la chimie: Heliofer (1965) et Lyogastril.

L’entreprise est cédée au groupe RETI en mai 1971, elle est équipée de 19 installations de lyophilisation Usifroid, la production annuelle en bacilles lactiques ou extraits d’organes animaux dépasse 50 tonnes de produits lyophilisés. Elle emploie 220 personnes  et fabriquent 12 spécialités pharmaceutiques sous 17 formes différentes vendues dans 91 pays, elle produit à destination du Japon 10 tonnes d’enzymes gastriques.

 

L’usine de Saint Simon (Cantal)

 

L’entreprise est dirigée par Jacques Jagu, elle fabrique les produits du groupe et pour des

tiers comme le Trophigyl (Clin-Midy, 1972), Ampecyclal (Sarget, 1972), elle  assure la fabrication des matières premières, la mise en gélules, le conditionnement en pilulier ou sous blister.

Cuves de lyophilisation Usifroid

        

 

En 1977, RETI est absorbé par le  groupe hollandais Akzo Nobel, Lyocentre est cédé à des investisseurs en  1997. L’entreprise est rebaptisée Biose en 2016.

André Frogerais

11 avril 2019

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