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Laboratoires de l’Ambrine

Histoire des Laboratoires de l’Ambrine

 

Le docteur Barthes de Sandfort met au point en 1902, un pansement analgésique pour soigner les rhumatismes puis les brulures. Il est recommandé par le Service de Santé des Armées pendant la Première Guerre mondiale pour soigner les grands brulés à partir de 1917. Il supprime les douleurs, répare les tissus et les reconstitue. C’est un mélange de paraffine, de  cire  et de résine qui est appliqué à chaud sur les plaies par badigeonnage et recouvert d’une couche d’ouate.

 

 

1- Pulvérisateur avec soufflerie

2- Tablettes d’Ambrine

3- Pinceaux pour l’application

4- Gobelets porte-Ambrine

5- Thermomètre

6- Soufflerie air-chaud

7- Cotons

En 1935, les laboratoires de l’Ambrine sont installés 64 boulevard Garibaldi à Paris XV°, l’Ambrine se présente sous forme de mèches qu’il faut allumer et laisser tomber les gouttes en fusion sur la surface à soigner puis les recouvrir de coton. Ils fabriquent également les comprimés de Néo-Morubiline, un concentré d’huile de foie de morue.

En 1951, ils sont exploités par M. Pointet-Guillot pharmacien 22 rue Perceval à Paris XIV°, puis en 

1961 par Jacques Pommier qui  met au point le laxatif Sénékot, une poudre de follicule de Séné sous forme de tablettes et de granulés. L’année suivante le laboratoire est racheté par les laboratoires Sarget (Bordeaux).

Sources:

– Dr Barthe de Sandfort, L’Ambrine, Le Progrès Médical, n°8, Février 1917, 61-65

– Henri de Rothschild, Le traitement des brûlures, 1918

Andre Frogerais
24 avril 2022

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