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Léon JACQUEMAIRE (1850-1907) |
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Joseph, Léon Jacquemaire est né le 3 février 1850 à Moineville en Meurthe et Moselle, d’un père instituteur du village, Jean-Nicolas Jacquemaire (1817-1899) et de Marguerite Margot (1818-1904). Malgré ses origines lorraines, et son enfance passée dans le Jura (son père est devenu professeur à l’Ecole Normale du Jura), c’est à Lille que Léon devient préparateur après son baccalauréat. La guerre de 1870 l’oblige à participer à l’effort de guerre et il est alors placé comme laborantin sous les ordres du Dr A. Robin. Les deux hommes s’apprécient pendant cette période troublée et le Dr A. Robin, de retour à Lyon où il exerçait à l’hôpital de la Charité, demande à Léon Jacquemaire de devenir son préparateur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie. Jacquemaire obtient également un poste de Professeur de chimie à l’Université de Lyon. De 1877 à 1884, il est chef des travaux chimiques, en remplacement du Dr Robin. Le 21 août 1880, Léon est diplômé pharmacien de 1° classe avec mention bien et décide de s’installer en 1881 dans une pharmacie de Villefranche-sur-Saône, 28 rue d’Alma. Jacquemaire s’associe cette même année à Miguet, également pharmacien à Villefranche, pour fonder le « Laboratoire Jacquemaire » qui produira des phosphates, puis, par la suite les glycérophosphates, et d’autres produits (Carnine, Blédine, Verrulyse…) En 1891 a lieu son mariage à Paris avec Mlle Joséphine Laffolay, née à Lyon, le 4 décembre 1867. Le mariage civil a eu lieu le 28 octobre 1891, dans le 9° arrondissement, et le mariage religieux à l’Eglise Saint Louis d’Antin le lendemain. De santé fragile, Léon Jacquemaire meurt à 57 ans, le 31 juillet 1907 à Evian, laissant un fils Henri et une fille Marie, ainsi que son épouse Joséphine (surnommée Marguerite) (voir tableau 1). C’est cette dernière qui a reçu une procuration complète de son époux le 12 janvier 1907 et qui deviendra gérante des biens considérables de Léon Jacquemaire qui possédait alors deux châteaux : l’un à Hyères, et l’autre à Anse (Rhône). Pour ce dernier, il s’agit du château de Messimieux dont dépend le moulin d’Anse. |
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Source : Bruno Bonnemain et François Patte, 2006 |