François-Marie Tripier (1801-1875
François-Marie Tripier, reçu pharmacien en 1826, exerça comme praticien à Paris, au faubourg Saint-Antoine, puis en 1832, lorsqu’on fit appel à des pharmaciens pour l’armée, il fut d’abord désigné pour l’hôpital militaire de Briançon et fit campagne ensuite de 1838 à 1850 en Algérie. Il étudia le cours des eaux de Briançon, puis les traversins et diverses eaux minérales d’Algérie, en particulier celles d’Hammam-Meskoutine, où il identifia l’arsenic : c’était le premier exemple connu de la présence de ce métalloïde dans les eaux. Il analysa les minerais de cuivre et de fer de la Province de Constantine, améliora le pain des troupes, indiqua les plantes médicinales que l’on pouvait recueillir en Algérie et y fit des essais de la culture du pavot à opium (1840-1842). Nommé pharmacien principal en Algérie (1849), il séjourna ensuite à Lille et à Paris, puis après sa mise à la retraite, qui survint en 1864, il retourna comme colon et viticulteur en Algérie, à Cherchell, où il mourut douze ans plus tard.
Source : René Weitz. Les grands pharmaciens du XIXe siècle, Paris, 1931
Pour aller plus loin, voir article sur TRIPIER paru dans l’ouvrage de Balland (Gallica)
et l’article très complet paru dans la Revue d’Histoire de la pharmacie, également par Balland : TRIPIER2