Le Manuel ou formules de différentes espèces de médicaments faciles à préparer, utiles à toutes sortes de personnes, avec dix remarques pour faciliter la juste application des remèdes qui sont contenus dans ce traité, ensemble leurs vertus et les doses de chaque remède. Leçons tirées de la pratique et de l’expérience |
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Récapitulatif des formules Fournier à ce jour | |
Remède N° 178 : Opiat fébrifuge Recette: Quinquina, une once ; Iris de Florence, une demi-once ; Jalap, une dragme. Dose : une dragme toutes les 4 heures.
Remède N°179 : Fébrifuge simple Recette : Kinkina, une once ; Miel de Narbonne, sirop de Capillaire, 6 dragmes de chaque. Pour en prendre 6 gros par jour. Quoique la fièvre ait quitté, il ne faut pas discontinuer l’usage du quinquina. On en prend plus que deux prises par jour pendant huit jours, et en dernier pendant une douzaine de jour, un jour d’intervalle entre chaque prise.
Les fièvres d’automne sont les plus rebelles, et si on ne prend pas les précautions, on les garde souvent tout l’hiver. Quand la fièvre résiste aux opiats marqués ci-dessus, il faut donner pour lors le quinquina en apozème. |
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Remède N° 180 : Apozème fébrifuge
Recette : Feuilles de Bourraches, Englose, Scolopandre, Chicorée, une pignée de chaque, que l’on fera bouillir dans deux pintes d’eau réduit à trois chopines ; passer et y faire bouillir une once de kinkina battu, jusqu’à réduction d’une pinte ; passer, et en donner au malade un verre de quatre en quatre heures dans les intervalles.
On y ajoute quand on veut le rendre purgatif du Sel de Seignette, une once, ou Sel de dapson ou Sel végétal. On les continue jusqu’à ce que la fièvre soit cessée, diminuant les prises à mesure que la fièvre cesse. Remède N° 181 : Vin fébrifuge Recette : Une pinte de Vin Rouge vieux dans lequel on fera infuser une once de Kinkina dont la dose sera d’un verre de quatre heures en quatre heures ayant soin de bien remuer chaque fois qu’on en fera usage. On donnera encore le quinquina seul, une demi-dragme. |
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Remède N°182 : Grand fébrifuge Recette : Theriac, confection dHyacinthe, Quinquina, une demi-once de chaque ; Infuser le tout dans un bon verre d’eau de vie pendant quatre heures pour trois prises en trois jours ayant soin de bien remuer avant de l’avaler et le prendre à l’entrée de l’accès et donner un bouillon, couvrir bien le malade qui doit avoir été saigné et purgé ou par le piétique (?) suivant la necessité, ce remède procure de très bonnes sueurs, mais il n’est propre que (pour) des gens forts et robustes.
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Récapitulatif des formules Fournier à ce jour | |
Des poids et des mesures qui sont en vigueur |