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Le Manuel
ou
formules de différentes espèces de médicaments faciles à préparer,
utiles à toutes sortes de personnes,
avec dix remarques pour faciliter la juste application des remèdes qui sont contenus dans ce traité, ensemble leurs vertus et les doses de chaque remède.

Leçons tirées de la pratique et de l’expérience
A Gisors, 1753
(M. Fournier, maître en chirurgie au bailliage de Gisors)

 Récapitulatif des formules Fournier à ce jour  

 

Remède n°59

Vin dysenterique.

Recette : 2 ou 3 pincées de corne de cerf, pp, et la mettez dans du gros vin rouge environ une tasse pour le donner au malade. On le réitère s’il ne fait pas assez d’effet.

Remède n°60

Opiat dysenterique. 

Recette : Nacre de perle, yeux d’écrevisse ppune demi-dragme de chaque; mirobolans une dragme ; rhubarbe deux dragme ; ipecacuanha, 12 gouttes; confection d’hyacinte, une dragme; sirop magistral qsp, le tout pour six doses, en prenant une prise par jour. Si le dévoiement n’est pas arrêté, on continue le même opiate.

Il faut bien se garder de manger de la viande. Ne vivre que de potage, (illisible), oeufs, bouillons. La boisson ordinaire sera faite avec la corne de cerf, une once, bouillie dans trois pintes d’eau réduites en deux pintes ou trois chopines.

 

 

On donne avec succès dans les cours de ventre qui ne font pas beaucoup de progrès ni qui ne sont pas violentes : Rhubarbeune dragme, qu’on prend en mangeant la soupe, et l’on continue pendant 5 ou 6 jours. On donne aussi le diascordium à la dose de une dragme en se couchant, cela tranquillise. On en prend aussi une dragme le matin à jeun.   

Remède n°61

Potion astringente.

Recette : huile d’olive, deux verres, eaux de rose et de plantain, une demi-once de chaque. Battez les bien ensemble et en buvez à jeun. On continuera ce remède pendant deux ou trois jours

Remède n°62

Lavement dysenterique.

Recette : Une chopine de lait avec lequel on fera bouillir de la semence de lin, une pincée, et y délayer deux jaunes d’oeuf

Remède n°63

Opiat astringent.

Recette : Rhubarbe torréfiée, mastic en poudre, deux dragmes de chaque; camphre, quatre gros; semence de psyllium, et de coing, une dragme de chaque; safran de mars astringent, trois dragmes, mercure doux, 30 gouttes, sirop de grenade, ce qu’il en faut pour mettre ces drogues en opiat. La dose est de deux dragmes que l’on prendra à jeun, et une heure après un verre de teinture de rose rouge. On continue l’usage jusqu’à ce que le malade se trouve soulagé.  

 

Remède n°64

Poudre dysenterique.

Recette : Des grappes de sureau bien mûres pour en tirer le jus au travers d’un linge blanc pour le garder dans une fiole de verre bien bouchée. Lorsque l’on voudra s’en servir, on prendra un peu de farine que l’on détrempera avec du dit jus pour en faire des petits gateaux de la grosseur d’une noix que l’on fera cuire suffisamment pour les réduire en poudre ; on imbibera de nouveau cette poudre avec le dit jus pour en faire de nouveaux gateaux. On fera trois fois cette opération. Ensuite, on la rendra en poudre subtile pour une dragme de poudre dans un bouillon pendant 3 ou quatre jours de suite.
   Remède n°65

Opiat dysenterique.

Recette : Roses rouges, semence de plantain et de coing, canelle, macis rhubarbe, deux onces de chaque; du laudanum, deux gros; conserve de rose, deux onces. Melez le tout avec un quantité suffisante de sirop de coing, de rose ou de berberie. La dose est de deux dragmes jusqu’à trois dragmes le matin à jeun et (de) même en se couchant.

Remède n°66

Poudre dysenterique

Recette : Il faut mettre plein une cuillère de poudre de liège pulvérisée, et passer par une étamine dans un bouillon que l’on prendra au commencement de son repas.  
   
 Récapitulatif des formules Fournier à ce jour  


   Des poids et des mesures qui sont en vigueur
   
   
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