Le Dictionnaire des plantes médicinales
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Argentine |
QUEBRACHO : Loxopterygium lorenzii Griseb., Térébinthacées.
Arbre des forêts du Sud-Est de la Bolivie, du Sud-Ouest de Matto-Grosso (Brésil), de l’Ouest du Paraguay et surtout en République Argentine où il abonde dans des forêts couvrant 700 000 kilomètres carrées. L’écorce utilisée est en gros fragments plats et assez assez lourds. L’odeur est nulle, la saveur amère et astringente. Le bois très dur (Québracho signifierait « Brise Hache ») a une densité de 1.23 à 1.39. Plus lourd que l’eau. Le Quebracho rouge ou Québracho Colorado croît dans la République Argentine et dans la Province de Tucuman. Propriétés thérapeutiques : Efficace contre la dyspnée causée par l’asthme et l’emphysème, mais non dans celle qui provient d’affections cardiaques. L’écorce est également utilisée comme astringent en lotions, gargarismes et comme agent de cicatrisation. C’est également un fébrifuge et un diurétique. Ses alcaloïdes sont des paralysants du système moteur.
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Argentine |
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QUINQUINA : Cinchona officinalis L., Rubiacées.
Cinchona vient du nom de la Comtesse Del Cinchon qui joua un rôle important dans l’histoire du Quinquina. Les Cinchonas sont des arbres de 10 à 25 mètres de haut ou des arbrisseaux. La composition des Quinquinas est complexe et variable, suivant l’écorce, l’espèce qui la fournit, sa provenance géographique, son origine (spontanée ou cultivée), etc. Propriétés thérapeutiques : On utilise les propriétés toniques et digestives du Quinquina plus que les propriétés fébrifuges et antipériodiques pour lesquelles on s’adresse plutôt aux alcaloïdes et surtout à la quinine. |
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Pologne |
Congo Belge |
Cuba |
France |
Vietnam |
RAUWOLFIA : Rauwolfia serpentina, Apocynacées.
1000 ans avant J.-C., le Rauwolfia serpentina était déjà mentionné dans un très ancien livre Hindou : le Charak. les habitants des contreforts de l’Himalaya utilisaient la racine de cette plante pour diverses affections allant de la morsure de serpent aux psychoses. Le Rauwolfia serpentina est dispersé dans une aire géographique assez étendue. on le trouve sur le versant sud de l’Himalaya, dans les régions de Dehradun, des Ghats. Mais ce n’est pas une plante uniquement indienne. Elle a été signalée également en Birmanie, en Cochinchine, à Java, à Ceylan et aux Philippines. C’est un arbustre d’environ 1 mètre à tige cylindrique. Si on la brise, il s’en écoule un latex clair et visqueux. la racine, partie la plus utilisée (consommation annuelle : 10 Tonnes) est conique et tortueuse. On en extrait 18 sortes d’alcaloïdes (1966). D’autres devraient être isolés ultéreurement. Propriétés thérapeutiques : Chacun des 18 alcaloïdes ayant une thérapeutique nettement déterminée, les indications sont nombreuses et variées. |
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RENONCULE : Ranunculus L. , Renonculacées. TOXIQUE.
Plante vivace, assez robuste, à tige ramifiée de 30 cm à 1 mètre. Très commune dans les prés humides, les fossés, les bois frais, au bord des chemins, elle fleurit en mai-juillet et parfois transforme toute la prairie en un tapis jaune, sans charme pour l’agriculteur qui connait la toxicité de la plante. La Renoncule est un poison âcre, rubéfiant et vésicant. Fraîche, elle provoque d’abord une sensation de brûlure dans la bouche et à la gorge, la salivation, la stomatite avec formation de cloques, des nausées, une violente inflammation de l’estomac et de l’intestin, des vomissements, des coliques, la diarrhée, une intense sécrétion urinaire douloureuse et sanglante, des vertiges, faiblesses, syncopes, parfois la mort. Cette toxicité disparait par la dessication ou la cuisson. Propriétés thérapeutiques : Fraîches, les Renoncules peuvent être utilisées (avec prudence) comme vésicatoire. La Renoncule « Bouton d’or » est employée dans quelques localités contre les fièvres intermittentes rebelles (Fièvre quarte). On l’emploie également contusée contre la gale, les dartres, etc. |
Roumanie |
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Islande |
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RHUBARBE : Rheum palmatum L., Polygonacées.
La Rhubarbe est fournie par une plante herbacée vivace, par ses portions souterraines. On est à peu près d’accord actuellement pour admettre que la Rhubarbe de Chine provient de plusieurs espèces. Ces diverses espèces, cultivées en Europe, donnent des produits qui se rapprochent de la drogue chinoise, tandis que les rhubarbes européennes sont très différentes. C’est une des substances les plus anciennement connues, mais dont l’origine réelle a été trouvée plus tard. La Rhubarbe serait citée dans les écrits de l’Empereur Shen-Nung (2 700 ans avant J.-C.). Propriétés thérapeutiques : Eupeptique et tonique amer à faibles doses, dans le cas d’atonie gastrique. C’est surtout un purgatif doux qui convient aux convalescents, aux vieillards, aux débiles et aux anémiés. Ses principes colorants passent dans le sang, les urines, la sueur et le lait. Le lait devient alors purgatif pour le nourrisson. |
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RICIN : Ricinus communis L., Euphorbiacées. Le Ricin est une belle plante à variétés nombreuses; annuelle chez nous (2 m au plus), vivace et arborescente (5 à 12 m) dans les climats chauds. Le fruit sec est une capsule tricoque, épineuse qui s’ouvre élastiquement en projetant 3 graines. Ces graines toxiques sont utilisées pour l’extraction de l’huile. La toxicité des graines n’a été vraiment reconnue qu’au XVIe siècle. les cas mortels sont relativement peu nombreux, mais les accidents graves abondent. Trois ou quatre graines peuvent tuer un enfant (et) les animaux après absorption de tourteaux de Ricin. La ricine contenue dans les graines est très toxique. C’est un coagulant énergique du sang. la dose mortelle pour un homme de 60 kg est de 3 g. de tourteau ou une dizaine de graines. Ces graines n’ont aucun mauvais goût à l’ingestion, ce qui augmente le danger. L’huile de Ricin se présente sous l’aspect d’un liquide épais, visqueux, limpide, incolore ou très légèrement teintée de jaune. Purgatif doux et sûr. Ingérés à jeun, 10 à 30 g. produisent en 3 ou 4 heures une ou plusieurs selles abondantes, sans coliques. Cette huile ne produit aucune irritation intestinale. C’est le purgatif de choix au cours de la grossesse. |
Vietnam |
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Guyane anglaise
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RIZ : Oryza sativa L., Graminées.
Le Riz, originaire de l’Inde, ne pousse que dans les endroits chauds, humides et macérageux ; de là, l’insalubrité des rizières. On en cultive environ 150 variétés. C’est une plante annuelle à racine grêle, à tige de 1 mètre à 1m30 qui se cultive soit en rizières, soit, pour certaines races, en terre non inondée. Presque entièrement formé d’amidon, il nourrit cependant, en Asie, d’immenses populations. Il est présentés dans le commerce sous la forme de semences dont on distingue plusieurs sortes. On le cultive actuellement en grand en Extrême-Orient, en Egypte, en Italie, en Espagne, dans la Louisiane, au Brésil, et en France sur quelques points du Midi, en Camargue et aux environs de Narbonne. C’est ainsi que l’on peut distinguer les Riz de Caroline, du Piémont, de Madagascar et de Camargue.
Dans l’alimentation, on se sert exclusivement du Riz débarrassé de la totalité des téguments (enveloppe). C’est le Riz glacé. Au contraire, on donne le nom de Paddy au Riz en grains munis de leurs enveloppes. Ces enveloppes sont riches en matières protéiques et en Vitamine B1 (Antibéribérique). |
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Chine |
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Sierra Leone |
Cambodge |
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Propriétés thérapeutiques :
La décoction de Riz (eau de Riz) contient du Phosphate calcaire ; C’est un remède populaire contre la diarrhée qui peut être également administré en lavements. La farine de Riz, dite « Poudre de Riz », calme les irritations superficielles de la peau. On en fait également des cataplasmes émollients.
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ROMARIN : Rosmarinus officinalis L., Labiées. Le Romarin, dit en Provençal Roumantéou, n’est pas moins populaire que la Lavande. C’est un arbrisseau méridional toujours vert de 50 cm à 2 mètres. Très aromatique, très touffu, à rameaux nombreux, dressés et très feuillus. Très prisé des Anciens, le Romarin ne jouait chez eux qu’un rôle médicinal infime. C’est dans les cérémonies religieuses, les réjouissances publiques et intimes qu’il tenait une place de choix, comme symbole de l’amour, du mariage et de la mort. Au XVIe siècle, on commença à en distiller les fleurs avec de l’alcool et l’on en composa la célèbre « Eau de la Reine de Hongrie », ainsi nommée parce que la Reine Isabelle, à l’âge de 72 ans, se guérit par ce moyen de rhumatismes douloureux. Propriétés thérapeutiques : On emploie surtout les feuilles en infusion comme stimulant, diurétique, cholagogue et vermifuge. En usage externe, comme résolutif et astringent.
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RONCE : Rubus fructicosus L. , Rosacées.
La Ronce est un arbrisseau buissonnant très commun dans les haies, les lieux incultes, etc. On en a décrit pour la seule Europe plus de 1500 espèces, avec d’innombrables variétés. En voici le signalement du Dr H. Leclerc : « Rien de plus méchant que cette plante dont les tiges souples, rouges et épineuses jaillissent dans tous les sens des buissons et s’étendent au loin, agrippant les passants avec la férocité d’une pieuvre ; pas une de ses parties qui ne soit prête à griffer : le pédoncule de ses fleurs, les divisions de son calice, les nervures elles-même de ses feuilles sont armés de fins aiguillons ». » Le vieux est mort, ses héritiers lointains ont négligé le pacage dont ils n’avaient sûrement que faire et la Ronce est sortie du rang » (Pierre Ferran : « Le livre des mauvaises herbes »). Propriétés thérapeutiques : Les feuilles qui contiennent du tanin sont employées comme astringent léger sous forme de décoction contre les maux de gorge, et parfois contre la diarrhée et les hémorroïdes. |
Roumanie |
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Finlande |
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U.R.S.S. |
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Hongrie |
Albanie |
Pologne |
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Bulgarie |
ROSIERS : Rosa gallica, Rosacées.
Arbrisseaux généralement peu élevés, à racines rampantes et tiges de 30 cm à 1m50, à fleurs presque simples à l’état sauvage, très doubles dans les races cultivées, largement ouvertes, d’un diamètre très variable. Il fleurit en juin-septembre. L’espèce Rosa gallica a donné une multitude de formes et d’hybrides, cultivé depuis la plus Haute Antiquité. Les principales races issues de là sont la Rose à « cent feuilles », la Rose blanche et la Rose de tous les mois, vieilles espèces horticoles essentiellement populaires. La Rose rouge croît spontanément dans le bassin méditerranéen septentrional depuis la Provence jusqu’à l’Arménie. La Rose à « cent feuilles », issue du type « Gallica », était également connue de l’Antiquité. Très anciennement aussi, la Rose de tous les mois fut apportée de Syrie en Grèce, d’où les colons grecs l’introduisirent en Italie. Si la Rose rouge ne fut connue que très tard des Egyptiens, elle était dès longtemps utilisée en Grèce comme astringent. Dioscoride énumère toute une série d’applications des plus variées de cette propriété. En Orient, chez les Arabes et plus tard encore longtemps en Europe, on continua à attribuer une action quasi miraculeuse aux divers produits de la Rose, macérations dans l’huile, le vin, le miel, conserves, essences, etc. Tous bien déchus aujourd’hui de leur Antique célébrité. |
Hongrie
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Albanie |
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Albanie |
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France |
Albanie |
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ROSIERS (suite) : La Rose est cultivée pour son parfum dans le Sud-est de la France et surtout en Bulgarie, principal producteur d’essence.
Essence de Rose : En Provence (Grasse, Cannes, Nice, Vallauris) on fait surtout l’eau de Rose, mais de plus en plus également l’essence dite « Essence de France ». Elle est tout à fait supérieure, nayant jamais le « goût de feu » dû au maniement déféctueux de l’alambic, plus pâle et bien plus fine que celle de Bulgarie, soit en raison du perfectionnement des appareils, soit parce que les abeilles qui visitent les Roses ont déjà butiné sur les fleurs d’Oranger. Certains alambics peuvent contenir jusqu’à 1500 kilos de Roses ; la plupart reçoivent 40 kilos de fleurs et 300 litres d’eau. Le rendement est faible mais assez variable. Il faut parfois 10 000 Kilos de fleurs pour obtenir un kilo d’essence. Certaines usines reçoivent jusqu’à 50 000 kilos de fleurs par jour.
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Khor Fakkan |
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Pologne |
Hongrie |
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Hongrie |
Khor Fakkan |
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Albanie |
Hongrie |
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Turquie |
Cuba |
Danemark |
Hongrie |
Bulgarie |
Turquie |
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ROSIERS (suite) : Emploi thérapeutique : Actuellement insignifiant ; l’essence de Rose doit, d’après le Codex, être employée dans la préparation du Cérat à la Rose et du Cold Cream. En revanche, en parfumerie, l’emploi est considérable, surtout parce que, comme le Musc et l’Ambre gris, la Rose fixe et exalte les autres odeurs. Les roses sont cultivées en Chine et en Perse depuis 5000 ans et en Grèce depuis l’âge du bronze. Littérature et poésie antiques se réfèrent souvent à la rose sans qu’il soit aisé d’en définir l’espèce ou la variété avec certitude. Hérodote rapporte que le roi Midas au VIe siècle av. J.-C., lorsqu’il a été chassé de Lydie par les armées perses, a emporté ses roses dans son exil en Macédoine. Et le naturaliste grec, Théophraste, décrit une rose à nombreux pétales, une forme de Rosa canina, cultivée dans les jardins. Il décrit des roses rouges, roses et blanches, et note l’intensité du parfum de la rose de Cyrène. Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle décrit vingt sortes de rosiers nommées par le nom de leur lieu de provenance. Leurs descriptions permettent des suggestions d’identification :
Ainsi du VIe siècle av. J.-C. au IIe siècle, durant toute cette période de domination grecque puis latine, les roses circulent de Perse en Angleterre, de Grèce en Égypte. Au Moyen Âge comme pour la période antique, la rose est extrêmement présente dans la société laïque et religieuse mais les données permettent rarement une identification précise : au VIe siècle, les couvents cultivent des roses, le roi Childebert Ier possède une roseraie (des roses de Paradis d’après l’évêque Fortunat) dans son domaine vers Saint-Germain-des-Prés9. Et au VIIIe siècle, le Capitulaire De Villis de Charlemagne cite les roses parmi les plantes à cultiver. Au XIIe siècle à la veille des croisades, Albert le Grand note comme rosiers cultivés Rosa rubiginosa, Rosa canina, Rosa arvensis et Rosa ×alba. Pendant cette première phase de domestication et d’utilisation des rosiers indigènes, les rosiers sont multipliés par drageons et boutures. Les introductions de nouveaux taxons étaient limitées aux grands axes commerciaux, de proche en proche : de la Chine orientale à la Chine centrale, de l’Orient au Proche-Orient et du Proche-Orient à l’Europe. Les mutations ont certainement joué un rôle important par exemple le caractère moussu de R. centifolia ou l’intensité des coloris de R. gallica, la transformation d’étamines en pétales (duplicature).
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Albanie |
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Albanie |
Hongrie |
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Hongrie |
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Cuba |
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Hongrie |
Hongrie |
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Albanie |
Khor Fakkan |
Libye |
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Wikipedia : Avec les roses de Provins, on faisait de nombreux produits utilisés comme remèdes. La recette est donnée par deux médecins, Charles Estienne et Jean Liebault en 1583. Elle consistait à distiller de l’eau de roses de Provins avec des roses blanches dans des récipients de verre et non de plomb afin de garder l’odeur et la saveur des fleurs. L’infusion, aussi appelé sirop de roses, avait la réputation de guérir certains maux de ventre, et d’être utile aux fièvres tierces, à la jaunisse, à désopiler le foie et à la palpitation du cœur. L’onglet des pétales, en décoction, était utilisé dans le but d’arrêter toutes sortes de flux, tout comme le gobelet, la graine et la laine contenues dans le bouton à rosé, comme ce bouton séché et réduit en poudre, pris dans du vin vermeil austère (qui est un gros vin rouge âpre et vieux). Les provinois en faisaient un médicament connu sous le nom de conserve liquide et une conserve sèche, plus fantaisiste que médicinale. On vendit longtemps roses sèches et conserves aux grandes foires de Champagne et de Brie d’où elles passaient dans tout le royaume de France, à l’étranger jusqu’en Orient |
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Roumanie
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Grande Bretagne |
Yougoslavie |
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Roumanie Aux fleurs succèdent les fruits qui murissent en octobre et prennent diverses teintes rouges suivant les espèces. Ces fruits sont les Cynorrhodons vulgairement appelés « Gratte-cul ». Ce nom vulgaire rappelle le prurit qu’ils causent à l’anus de ceux qui les consomment sans avoir pris la précaution d’en retirer les poils irritants.
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ROSIER SAUVAGE : Rosa canina L., Rosacées.
Innombrable sont les races et variétés de Rosiers-sauvages, très connus sous le nom d’Eglantier. Leurs distinctions, souvent des plus ardues, sont du domaine des seuls botanistes. Du point de vue médicinal, ces distinctions sont sans importance. Répandues partout, dans les buissons, les haies, les bois, sur les coteaux, les talus, dans toute l’Europe, le Nord de l’Afrique et une grande partie de l’Asie, les Roses-sauvages épanouissent en mai-juin leurs grandes fleurs rose pâle, rose vif ou blanches. Celles-ci, pauvres en nectar sont peu visitées par les abeilles. La meilleure époque pour récolter les cynorrhodons est celle des premiers froids, qui les rendent pâteux et plus savoureux. on en fait une confiture ou une gelée très appréciées dans l’Est de la France, en Allemagne et en Suisse. Propriétés thérapeutiques : Les fleurs s’utilisent parfois comme celles des roses pâles en qualité de laxatif léger. L’action irritante des « poils à gratter » a été utilisée comme vermifuge infantile. 15 à 30 g. dans du miel. En Suisse, l’absorption des cynorrhodons entiers passe, dans le peuple, pour un bon remède contre le Ténia. La partie charnue de ces fruits renferme 20 à 25% d’une pectine antidiarrhéique, et est très riche en Vitamine C détruite à la cuisson. |
Autriche |
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Suède |
Liechtenstein |
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Bulgarie |
Tchecoslovaquie |
Finlande |
U.R.S.S. |
SUITE DE L’EXPOSITION (14) | |||