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Le Dictionnaire des plantes médicinales illustré par le timbre (11)

 Le Dictionnaire des plantes médicinales

illustré par le timbre (11)

 Nous poursuivons la lettre N et P de l’album de Henri Bonnemain consacré aux plantes médicinales illustrées sur les timbres de tous les pays. 

SUITE DE L’EXPOSITION (12)

 


Iran

 

 

 

Israël
 

 

Japon
 


Iran

 

 NARCISSES : Narcissus Pseudo-Narcissus L. , Amaryllidaceés. TOXIQUE.

Qui ne connait et n’aime ces grâcieuses fleurs du printemps, diversement nommées : Narcisse, Jeannette ou Jonquille, et qui se doute que ce sont là des plantes vénéneuses ? Moins violentes que bien d’autres, mais responsables parfois d’accidents graves.

Toxicité : Le Narcisse contient un principe toxique blanc, déliquescent : la Narcitine. Les bulbes de Narcissus mirabilis du Midi de la France ont provoqué des accidents toxiques tétaniformes.

Propriétés thérapeutiques :Toutes les parties de la plante, à des degrés divers, sont vomitives et purgatives. Les fleurs sont antispasmodiques, laxatives. On a employé le bulbe sous forme de poudre comme vomitif énergique.

 


Bulgarie
 


Saint-Marin

 

 


Suisse
 


Pologne
 
       
 


Bulgarie
 


Allemagne
 


Pologne

 

 


Roumanie
 

NENUPHAR : Nymphaea alba L. , Nymphéacées.

Avec ses grandes fleurs, larges, placées à même la surface de l’eau et ses grandes feuilles larges appliquées sur le miroir liquide, le Nénuphar ne peut se confondre avec aucune autre espèce indigène. Il fleurit de juin à septembre. C’est une plante vivace, commune à peu près dans toute la France.

Propriétés thérapeutiques :  Fleurs et rhizomes ont joui d’une réputation très grande comme sédatif et anaphrodisiaque. Le sirop de nymphéa détermine nettement la sédation de l’éréthisme génital et calme l’excitation sexuelle.

NB : on écrit également Nénufar.

 

 


Albanie
 


Congo Belge
 


Suisse
 


Grande Bretagne
 
       
 


Nouvelle Calédonie

 

NIAOULI : Melaleuca viridiflora Gaertn., Myrtacées.

Arbre de la Nouvelle Calédonie, le Niaouli est caractéristique de l’île où il forme la « Forêt blanche ». Il est recouvert d’une écorce souple, feuillée, et porte des feuilles de couleur très pâle. Il répand une odeur aromatique et agréable.

On attribue à l’abondance de l’arbre l’absence de paludisme en Nouvelle Calédonie. Ses feuilles fournissent une essence à odeur forte, très aromatique, rappelant celle de l’Eucalyptus.

 

Cette essence est préparée sur place ou bien en Europe où les feuilles importées ne servent qu’à son extraction. Cette essence purifiée est connue sous le nom déposé de Goménol. Sur place, les feuilles et surtout les jeunes bourgeons sont employés en infusion comme le thé.

Propriétés thérapeutiques :

Les propriétés antiseptiques de l’essence de Niaouli passent pour supérieures à celles de l’essence d’Eucalyptus. Elle est employée comme anticatarrhale et balsamique dans les affections des bronches (Sirop, suppositoires). Nombreuses applications locales notamment les voies urinaires : lavages, injections, ovules, irrigations, pansements, etc. Les indigènes emploient de longue date le Niaouli pour purifier l’eau.

 


Nouvelle Calédonie

 

 


Nouvelle Calédonie
 
       
NIELLE DES BLES : Agrostemma githago L., Caryophyllacées. TOXIQUE.

Cette plante est très facile à reconnaitre ; d’abord à son habitat exclusif dans les moissons, puis à ses grandes fleurs d’un rouge violacé et enfin au revêtement de longues soies blanches qui couvrent la tige rigide. C’est une plante annuelle qui fleurit d’avril à juin. Elle est des plus communes dans les champs de céréales et ses graines sont très difficiles à séparer du grain.

Toxicité : Avant l’introduction des trieurs de grains mécaniques, les graines de Nielle se trouvaient parfois mêlées en grande quantité à celles des céréales, et par suite à la farine. Le « Café » obtenu avec les grains d’orge torréfiés a, pour la même raison causé des accidents. Dans les cas d’intoxication mortelle, en particulier chez les enfants, l’asphyxie clos le tout.

Propriétés thérapeutiques : En dépit de sa toxicité, la plante a été utilisée jadis en thérapeutique. On en administrait la racine contre les hémorragies et les hémorroïdes. La plante entière s’employait en décoction sur les ulcères et maladies de peau. Quant aux graines, bien que vénéneuses, on les recommandait comme diurétiques, vermifuges, expectorantes, etc. Actuellement, la plante est seulement utilisée en homéopathie.

 


Pologne

 

 
 


Bulgarie
  NOYER : Juglans regia L., Juglandacées.

C’est un bel arbre, de 10 à 15 mètres, à l’écorce d’abord lisse et blanche, gercée sur les vieux troncs, à grosses branches tortueuses formant par leurs ramifications une large tête arrondie. Il fleurit en avril-mai et les feuilles composées peuvent atteindre 35 à 40 cm de longueur. Le Noyer existait déjà à l’époque quaternaire en Provence. Dès la période paléolithique, les populations préhistoriques en recueillaient les fruits et peut être le cultivaient, du moins dans le Midi de la France et le Nord de l’Italie. Très sensible aux premiers et derniers froids, le Noyer, sous les climats un peu rudes, ne fructifie qu’à la suite de deux années favorables.

Propriétés thérapeutiques :
A)     Les feuilles. C’est au 1er tiers du XIXe siècle que l’on commence à employer médicalement les feuilles de noyer contre les affections scrofuleuses et surtout anti-leucorrhéique. Bon amer astringent. L’infusion abaisserait le taux de glycémie (Raynaud, 1932)
B)      Le brou. En poudre : tonique, astringent, désinfectant et cicatrisant. En décoction ou en macération, donne une liqueur digestive.

 
       
ŒILLET : Dianthus L., Caryophyllacées.

Plante très répandue dans les jardins et à l’état sauvage. Elle présente de nombreuses variétés florales qui ont toutes la même odeur spécifique. Les Anciens ne connaissaient pas nos œillets et n’avaient pas de nom pour eux. Quant à ce nom même d’œillet, « Petit œil », il fait allusion à la forme et à la couleur des fleurs.

 


Suisse
 


U.R.S.S.
 


Albanie
   Propriétés thérapeutiques :   Les pétales ont été utilisés sous formes d’infusion ou de sirop
   contre la toux ou en tisane rafraichissante pour les fiévreux. La racine qui contient une
   saponine, est toxique.
 


Italie

 

 


Roumanie

 

 


Pologne

 

 
       
 


Bulgarie
OIGNON : Allium cepa L., Liliacées.

Usité dès l’époque préhistorique, cultivé chez les Chaldéens et les Egyptiens plusieurs millénaires avant notre ère, il jouait chez ces derniers un rôle religieux, sans que l’on puisse affirmer qu’il y était proprement sacré. Très doux sous ce climat, il constituait l’un des aliments les plus estimés en Egypte et les plus regrettés des Israélites après l’Exode. Les Grecs connaissaient l’oignon dès les temps Homériques. Les Romains en consommaient de grandes quantités et le Moyen-Âge faisait de même. Au cours des siècles, on lui a à peu près toujours reconnu les mêmes propriétés qu’aujourd’hui.

Propriétés thérapeutiques :Mises à part les vertus de la soupe à l’oignon après des excès bachiches (sic), c’est surtout comme diurétique dans l’hydropisie, l’œdème, l’ascite et même les rhumatismes. L’oignon possède également (sous forme d’extrait aqueux) des propriétés hypoglycémiantes analogues à l’insuline. Allium cepa est très utilisé en Homéopathie.    

 
       
 


Italie
 


Maroc
 


Israël
 


Israël
OLIVIER : Olea europaea L., Olacées.

Toutes les variétés cultivées proviennent d’une forme sauvage originaire d’Asie Mineure, le nom spécifique est donc mal choisi. Actuellement, l’Olivier est cultivé dans une zone limitée – l’Italie, l’Espagne, l’Afrique du Nord, sont dans notre voisinage les principales sources d’huile, mais en France même, la Provence et le Languedoc en fournissent beaucoup. L’Olivier était cultivé dans l’ancienne Egypte depuis plus de 4000 ans. On en a trouvé des rameaux dans le cercueil des momies. Les peuples sémites avaient l’arbre en vénération à une époque fort reculée.

Propriétés thérapeutiques :
Utilisée en usage interne à l’état pur (nombreuses falsifications) pour ses propriétés sédatives, cholagogues et purgatives, dans la lithiase biliaire, la colique néphrétique. A haute dose, c’est un antidote des poisons irritant. L’huile neutralisée est utilisée pour la préparation de solutés injectables.
En usage externe, elle possède une action calmante et rafraîchissante sur la peau (coups de soleil), contre les brûlures : liniment oléo-calcaire.  
  

 
       
 


Albanie
 


Orange
 


Rhodésie

 

 


Grèce
 


Orange
Oranger : Citrus divers. Rutacées.

CITRUS AURANTIUM L.

Oranger doux, Oranger de Portugal ou Oranger de Malte. On le suppose originaire de la Chine ou de la Cochinchine d’où il aurait passé dans l’Inde. Vu d’abord par les Portugais, compagnons de Vasco de Gama et apporté en Europe au XVIe siècle. Feuilles peu aromatiques. Nombreuses variétés. Sur les quinze espèces, cinq (ordinairement connues) fournissent des produit à l’alimentation et à la médecine. Le Citrus bigaradia, Bigaradise, Oranger amer ou Oranger de Séville, est originaire de l’Inde du Nord, importé par les Arabes, cultivé en Syrie, Arabie, Afrique Orientale, apporté probablement en France par les Croisés. Connu avant l’Oranger doux, plus résistant que lui, surtout cultivé dans les Orangeries. Cette espèce est de beaucoup la plus importante en Matière Médicale. Elle fournit : feuilles, fleurs, écorces, essences de Néroli et eau distillée.

Propriétés thérapeutiques :
1°) les feuilles. Sédatives et antispasmodiques, elles sont employées couramment en infusion agréablement parfumée.
2°) les fleurs : Fraîches, elles servent à préparer l’eau de fleur d’Oranger et l’essence de Néroli.
3°) l’écorce : fournie par les fruits encore verts du Bigaradier, c’est un excellent amer aromatique, tonique et stomachique. Le sirop d’écorce d’Oranger amère est très employé soit comme excipient, soit comme substance aromatique.

 


Honduras
 


Orange
 


Algérie
 


Liban

 

 


Turquie
 


Orange
 


Afrique du Sud
 
       
 


Yougoslavie

 

ORIGAN : Origanum majorana L., Marjolaine, Labiées.

La plante sauvage que l’on nomme couramment Marjolaine (Majorama hortensia Moench.) est en réalité l’origan. P. Fournier. Origanum majorana L. est la Marjolaine-Planchon. L’Origanum majorana L., est un petit sous-arbrisseau du Midi de l’Europe qui se cultive communément en Provence (Région de Saint-Rémy), en Espagne, en Algérie et en Tunisie. Dans le Nord et le Centre de la France, elle ne peut passer l’hiver en plein air. La plante a des petites feuilles ovales, entières et blanchâtres. Les fleurs sont très petites, roses ou blanches, groupées à l’extrémité des tiges, feuillées. L’odeur est pénétrante et agréable, la saveur chaude et aromatique. Pendant longtemps, l’incertitude a régné sur le provenance des essences de Marjolaine et d’Origan parce qu’on appelait Marjolaine certaines espèces d’Origan. 

Propriétés thérapeutiques :
Vulnéraires. Les feuilles fraîches entrent dans la composition de l’alcoolat et alcoolature vulnéraires.

 
       
   


Honduras

 

 


Borneo
 


Cuba
PALMIER : Eloeis guineensis L., Palmiers.

Le Palmier à huile est un grand Palmier africain dont le régime porte environ un millier de drupes, de la grosseur d’une noix, dont l’enveloppe et l’amande sont riches en matière grasse. De la pulpe charnue et fibreuse de l’enveloppe, on extrait l’huile de Palme. Après quelques jours de fermentation, et suivant un mode de préparation, l’huile vient surnager. On la recueille par décantation et elle est purifiée par un traitement prolongé par l’eau en ébullition.

Usages :Elle sert, au même titre que le beurre de Coco, à la préparation, par séparation de l’oléine, d’une stéarine qui constitue un beurre végétal.
Comestible : Margarine. Dans le chocolat, elle peut se substituer au beurre de cacao.  

 


Argentine
 


Sierra Leone
 


Côte d’Ivoire

 

 


Congo Belge
 
PAPAYER : Carica papaya L., Papayacées.

Le Papayer est un arbre originaire des Moluques, qui s’est propagé dans l’Inde, l’Île Maurice, aux Antilles, à Haïti, au Brésil, en Colombie et presuqe dans toute l’Amérique du Sud. Cultivé actuellement dans toutes les régions tropicales, son volumineux fruit pyriforme, la Papaye, peut être considérée comme le Melon des Tropiques. Le latex le plus beau et le plus actif se retire du fruit avant complète maturité ; on l’incise sur l’arbre même à la façon des capsules de Pavot. Le latex s’écoule en goutelettes qui se concrètent en larmes. Ce latex coagulé est la Papaïne brute.

Propriétés thérapeutiques :

Le fruit, comestible, sert à préparer un sirop sédatif et expectorant. Le latex est utilisé comme anthelminthique (vermifuge), de même que les graines. La Papaïne qui se présente sous la forme d’une poudre blanchâtre est un ferment digestif des matières albuminoïdes qu’elle solubilise.

 

 
Cameroun

Sénégal
 
Fidji
 
Tripolitaine
  SUITE DE L’EXPOSITION
       
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