Histoire du Laboratoire Clérambourg-Delondre
Selon le dictionnaire Vidal de 1921, la dynastie des Clérambourg commence en 1598, François Clérambourg aurait pu selon Maurice Bouvet soigné Henri IV après l’attentat de Ravaillac. Au début du XIX° siècle Clérambourg comme c’est la tradition fabrique quelques spécialités dans son officine .
Ses successeurs vont continuer à les exploiter et à en créer de nouvelles en particulier Louis-René Delondre à partir de 1784. L’officine baptisée « au Bourdon d’Or » est installée 93 rue Saint Honoré à Paris.
Au Répertoire Général des spécialités pharmaceutiques françaises de L.Truelle figurent en 1859 : l’Elixir dentifrice au quinquina, l’Elixir tonique, les Grains de vie ou pilules de Clérambourg, la pâte béchique, les pilules d’or du Dr Ormutz, la pommade épispastique, le Sirop de Clérambourg ou de Désesssartz contre la toux, la Toile verte pour les cors.
En 1921, le laboratoire Clerambourg-Delambre est domicilié 4 rue Tarbe, Paris XVII° puis déménage en 1929, 10 rue Saint Antoine, Paris XII°.
A partir de 1932 l’officine et le laboratoire sont repris par le Dr F. Brunerye. En 1936, il déménage 78 boulevard Beaumarchais, Paris XI°. Le catalogue évolue peu, les nouvelles spécialités comme l’Entéroseptyl, un antidiarrhéique ou le Lysiode ne suffisent pas à assurer la pérennité du laboratoire qui cesse son activité vers 1942. L’Entéroseptyl est cédé au laboratoire Sassé, 32 boulevard Beaumarchais, Paris XI°.
Source:
Maurice Bouvet, Henri IV mortellement blessé par Ravaillac, a t’il été soigné par l’apothicaire Clerambourg, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1933, 81, 44
Maurice Bouvet, Les successeurs de François Clérambourg et leur spécialité, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1933, 82, 96-98
Cécile Raynal, Les Grains de santé du Dr Franck, du remède secret à la spécialité, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 200!, 359, 263-274
André Frogerais
18 novembre 2020