Charles Buchet |
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Le dernier ouvrage, paru en 1985, avait pour titre De quelques thériaques et de leurs principaux constituants et j’eus l’honneur et le plaisir d’en écrire la préface. La 22ème séance de la S.H.P., le 22 décembre 1928, fut très importante : on y lut en effet une lettre de Ch. Buchet demandant à cesser ses fonctions de président du fait de sa santé et de son âge. Les deux présidents d’honneur de la S.H.P., Léon Guignard et Henri Gautier, étant décédés, les membres présents votèrent à l’unanimité pour la présidence d’honneur en faveur du président sortant. D’autre part, M. Gilet, trésorier, étant devenu directeur de la Pharmacie Centrale, ne pouvait plus continuer à assurer la trésorerie de notre Société. M. Guitard exposa alors que la situation financière de la S.H.P. était devenue précaire, du fait du coût du bulletin, dont le financement était maintenant à la charge de la Société, et de la modicité des cotisations 12 frs pour la France et 15 frs pour l’étranger. De plus, ajoutait-il, il était nécessaire d’envisager une aide rétribuée, car lui-même ne pouvait plus suffire à la tâche de la rédaction. Il proposa deux mesures : d’une part augmenter les cotisations et les porter à 15 frs pour la France et à 20 frs pour l’étranger, d’autre part créer une catégorie de membres bienfaiteurs s’inscrivant pour une cotisation annuelle importante et pour lesquels en contrepartie on publierait dans tous les bulletins de l’année l’historique de leur maison de commerce ou tout autre document la concernant. Ces dispositions furent acceptées et le taux des cotisations des membres bienfaiteurs fut fixé à 500 frs par an. C’est dans cette même séance que le bureau décida de créer, à la suite de plusieurs demandes, une catégorie de membres « donateurs », avec cotisation annuelle de 250 frs. Autre décision importante : M. Buchet étant en retraite, le siège social ne pouvait être maintenu au 7, rue de Jouy et le doyen Radais, successeur d’Henri Gautier, proposa de le transférer à la Faculté de Pharmacie, ce qui fut accepté avec enthousiasme. Les statuts de la Société furent donc modifiés en tenant compte de ces nouvelles mesures. Il fallait encore procéder à la nomination d’un président pour succéder à Buchet : « Nous croyons savoir, déclara Toraude, que M. le Pr Radais, doyen de la Faculté de Pharmacie, cédant aux vives instances de quelques-uns d’entre nous, accepterait de remplacer comme président de la Société d’Histoire de la Pharmacie, M. Charles Buchet, nommé président d’honneur. » |
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