BOOTS-DACOUR |
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Nous avons très peu d’information sur ce laboratoire. Le Laboratoire DACOUR a fusionné avec le laboratoire David RABOT, puis a été rachété en 1972 par Boots. Il a pris alors le nom BOOTS-DACOUR. Il existait également une filiale allemande Boots-Dacour Gmbh. L’ensemble fut finalement vendu à BASF en 1995 parmi les sociétés du Groupe Boots Pharmaceuticals Source : BASF, 2006 . |
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Complément 2018 sur le laboratoire DACOUR
A partir de 1871, Louis Constant David, pharmacien d’officine exploite avec son beau père Ludovic Rabot des spécialités, il les fabrique dans son arrière boutique. En 1904 il crée 43 rue de la Bitche à Courbevoie (Hauts-de-Seine) les Etablissements David-Rabot, dédiés à la fabrication industrielle de produits pharmaceutiques pour des tiers. Il fabrique sous la raison sociale Constant David et ses Fils quelques spécialités dont le Gélotube 29, une pommade anti vénérienne avec un dispositif d’introduction vaginale,
Le laboratoire est rebaptisé Laboratoire du Gélotube 29.
En 1962, afin de commercialiser de nouvelles spécialités, il prend le nom de Laboratoires Dacour (contraction de David et Courbevoie), le catalogue comprend trois spécialités: Gélotube 29, Catarluse et Lécithine de foie Dacour puis un corticoïde le Napasone (1963) un veinotonique l’Esberiven (1964), l’Algospray (1969).
En 1972, ils sont achetés par le britannique Boots qui apporte le Bruffen (Ibuprophéne) en 1977, l’entreprise est rebaptisée Boots-Dacour puis en 1980 Boots. En 1982 la production est transférée à Valenciennes et l’activité de façonnage est arrêtée.
Bibliographie
Lucie Coignerai-Deviller, Courbevoie, berceau des Industries pharmaceutiques modernes, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1988, 276, 17-18
André Frogerais
4 septembre 2018