Historique du Laboratoire Bailleul |
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1949 : le Docteur Bigon et Jean Bailleul, pharmacien, rêvent d’industrie pharmaceutique. Ils réalisent leur rêve pour commercialiser la Cystine. Le Dr Bigon, élève et collaborateur de Madame Randouin, est amené à s’intéresser à l’utilisation thérapeutique en dermatologie de la cystine. Il choisit la forme pharmaceutique « cachet » encore souvent utilisée à l’époque, et commercialise le produit sous le nom de « Cystine Bailleul ». Jusqu’en 1979, le laboratoire se passe de visiteurs médicaux. C’est la société Vernin qui fabrique pour le compte de Bailleul. En 1951, c’est « Cystine Choline Bailleul » qui est lancé, puis, dans les années 1970, la « Cystine B6 Bailleul ». En 1969, Jean Bailleul s’est retiré et c’est le fils du Dr Bigon, Patrice, qui prend la gérance de l’entreprise en 1970 et déménage l’entreprise à Paris , dans le XI°. La gamme Cystelle voit le jour par la suite. En 1989, les Laboratoires Bailleul prennent le contrôle des Laboratoires Thérica, situés à Louvins, apportant Cemaflavone, un veinotonique ; Tussipax, un antitussif ; une vitamine D en ampoule buvable, Dossifil ; un topique dermatologique et un hépatotrope : Citrocholine. En 1991, Bailleul met sur le marché un autre antiacneïque, « Erythromycine Bailleul », utilisé en application locale. A cette époque, le chiffre d’affaires de la société est de soixante dix millions de francs pour les seuls laboratoires Bailleul, 10% de ce chiffre étant consacré à la R&D.
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Ref : Alexandre Blondeau : Histoire des Laboratoires pharmaceutiques en France, Tome II, Le Cherche Midi ed., 1994 |