| 2ème Guerre Mondiale |
par Henri Bonnemain 1/3 |
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La IIème guerre mondiale plonge notre Société dans des difficultés que M. Julien évoquera à propos de la Revue . Pourtant, en 1941, se tiennent trois séances : les 26 janvier, 25 mai et 20 décembre avec une séance supplémentaire en zone non occupée, à Montpellier, sous la présidence du doyen Astruc, le 18 décembre 1941. En 1942, quatre séances, les 23 mars, 20 juin, 25 octobre et 27 décembre. On apprend ainsi que le Musée Fialon est en réorganisation, grâce à Lafond et Royer. On apprend aussi la disparition du Bulletin des Sciences pharmaceutiques et du Journal de Pharmacie et de Chimie et leur remplacement par les Annales Pharmaceutiques. Quatre séances aussi en 1943, et à celle du 26 décembre (assemblée générale), M. le Pr Janot, membre de la S.H.P. depuis un an, est nommé secrétaire adjoint. En 1944, quatre séances encore, et à celle du 29 octobre, le vice-président Bouvet déclare dans une allocution de circonstance : « Il semble indispensable à votre Bureau, hélas encore réduit, que soit marquée d’une pierre blanche cette première réunion tenue par notre compagnie sans la permission du S.S.Sturmbahnführer Oehme, dont je verse à nos archives les autorisations de jadis. Notre siège social, notre chère Faculté, pour laquelle nous avons craint les pires catastrophes, est presque indemne. Il y a eu quelques dégâts au Laboratoire de contrôle. Mais le Musée Fialon est intact. Nous avons contracté une profonde dette de reconnaissance envers ceux qui se sont dévoués, qui ont souffert, ou qui sont morts pour conserver, avec le droit à la liberté, qui nous est si cher, le patrimoine historique et artistique dont tous ici nous apprécions particulièrement l’intérêt. » Donnant la liste de ceux d’entre nous qui ont donné leur vie au pays, M. Bouvet ajoute : « L’exemple de ces grands Français nous trace notre devoir : travailler pour continuer l’œuvre. Notre mission, à nous, historiens de la pharmacie, n’est pas sans importance pour l’intérêt général. L’histoire de notre profession est une admirable leçon de persévérance, un exemple parfait des résultats que l’on peut obtenir par une farouche ténacité dans l’effort. |
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