Histoire de la Société WARIN
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Nous savons très peu de chose de cette entreprise et de son histoire. Monsieur Léon WARIN installa la société en 1880 rue Balligny à Paris. Il visitait les officines à cheval et ses livres de comptes n’avaient que 2 colonnes : recettes et dépenses. En 1900, il transféra l’entreprise à Asnières et en 1919, n’ayant pas d’enfant, il fit appel à son neveu, Lucien Rapeaud, à qui il confia la destinée de l’oeuvre entreprise. Tout le personnel ayant été appelé au front, l’activité cessa durant la guerre de 1914-18. En 1918, M. Warin mourut et il fallut « recréer » l’entreprise. Entre-temps les techniques avaient évolué, la verrerie semi-automatique laissait la place à la verrerie automatique. Très vite, le bouchage à vis supplanta le bouchage émeri et en 1936, il ne restait que le bouchage des pots. A la même époque, M. Pierre Rapeaud lanca l’une des premières capsules en bakélite. Au terme de la Seconde Guerre Mondiale, les thermoplastiques firent leur apparition et comme le bouchage émeri, les pots en faïence furent condamnés. Les années cinquante virent aussi apparaitre le soufflage des matières plastifiées et M. Pierre Rapeaud mit alors au point la première bonbonne gerbable, la W1. En 1957, l’émaillage s’ajouta aux différents services proposés par la société Warin à ses clients . Guerre, crises économiques, périodes de paix, phases d’expansion se succèdent; changement techniques et normalisations entrainent la mort et la naissance de produits mais aussi d’entreprises. Les usines se regroupent et de nombreuses sociétés disparaissent. En 1968, la société Warin déplaça son établissement de Chauvigny à Vertou, près de Nantes et en 1977, transféra ses locaux d’Asnières à Villeneuve la Garenne. Source : Moniteur des pharmacies et des laboratoires, 1980
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